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| Procès ayant opposé Bartox au Comté de Flandres : relaxé | |
| | Auteur | Message |
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sardanapale
Nombre de messages : 394 Date d'inscription : 19/04/2007
Feuille de personnage Rang Social: Érudit Ville: Ghent Grade:
| Sujet: Procès ayant opposé Bartox au Comté de Flandres : relaxé Dim 8 Juin 2008 - 14:39 | |
| Bartox était accusé de trouble à l'ordre public. - Citation :
- Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé. Messire Bartox, veuillez vous lever.
Il n’y a rien qui m’insupporte plus que les procès issus de procès, qui, si on met un peu d’effort, n’ont plus de fin, et finissent par être une utilisation dévoyée de la Justice, dans le sens où ils sont très souvent l’occasion de règlements de compte entre citoyens incapables de résister à la tentation de recevoir du Comté la médaille de celui des deux qui a raison.
Nous en avons ici même une parfaite illustration, aidée par un acte d’accusation bâclé et une procédure qui ne repose sur rien d’autre que l’interprétation des interventions de chacun. Dès lors, ayant entendu le plaignant, l’accusé et les témoins, il apparait que :
- « Son discours n’est que manipulation pure, et tous les citoyens ne pouvant lire les débats du Parlement en entier, mais ayant dorénavant accès à une infime partie des altercations, ont, non seulement une idée faussée du véritable fond de cette dispute, mais également une mauvaise image du Parlement, renforçant alors l’idée que Sieur Zorg n’hésite pas à mettre en péril l’institution flamande pour sa petite personne ! » est, au niveau du choix de vocabulaire, bien en deçà de ce que le plaignant est capable de prononcer lui-même, et contient une assertion qu’il est difficile de contester, à savoir que la reproduction en gargote d’une partie des débats ne permettait pas au citoyen d’envisager l’ensemble de la polémique, et par conséquent de se faire une idée en toute impartialité et objectivité. Par ailleurs, cette divulgation n’ayant pas reçu l’approbation du président du Parlement, celui-ci l’ayant condamné par la suite, elle était de nature à amoindrir l’image que les flamands pouvaient avoir de cette institution. Je ne vois donc pas ce que l’accusé pourrait avoir omis de révéler, ni en quoi il aurait menti. - « Nous voyons bel et bien que Sieur Zorg a atteint ses limites, et n’a pas su s’y résoudre, il a fallu qu’il tente de les dépasser, et nous avons un piètre résultat. Un Parlement qui brûle à petit feu et craint toujours d’être dissolu » est à mon sens la continuité de la phrase précédente. Dès l’instant où le Comte lui-même est venu démentir un argument de l’accusation, il est clair à présent qu’il n’y a eu aucune corrélation de temps entre la divulgation des débats et la proposition de démission de Messire Zorg.
Je dois ajouter que, tout comme l’accusé, je ne vois absolument aucun rapport entre la démission de Messire Zorg, et l’ébranlement de l’institution parlementaire qui a résulté de son esclandre public.
Je finirai en remarquant au plaignant que certains de ses propos sont relativement savoureux. Vous pensez donc avoir contribué à l’augmentation de votre crédit ? La Cour appréciera cet aveu de l’utilisation que vous souhaitez faire de la Justice flamande. Vous dites également ne pas badiner avec les principes, et j’imagine que c’est la raison pour laquelle vous avez porté plainte pour insultes et diffamation, et aujourd’hui pour faux témoignage. J’aurais aimé que ces mêmes principes, Messire, vous invitassent à demander au Président du Parlement l’autorisation de divulguer les débats d’une assemblée dont les portes sont fermées aux flamands, mais également à présenter au Comte les excuses que ce même Président vous a demandé de faire, pour faire suite à certains de vos propos qui atteignaient à son honneur. Considérant donc que le Procureur, qui semble y prendre goût, pourrait tout à fait vous rendre la politesse et intenter à votre endroit un procès identique pour faux témoignage, il ne m’apparait pas que votre plainte soit fondée ou légitime.
Dans l’affaire qui nous occupe, je ne vois de possibilité de constater une omission ou un faux témoignage que dans une interprétation lexicale et rhétorique qui relève plus du sophisme que de la vérité.
En conséquence, je prononce, à l’encontre de l’accusé, la relaxe pure et simple. Affaire suivante. *Sardanapale frappa d’un coup sec son pupitre et appela le prévenu suivant.* - Citation :
- Acte d'accusation
Votre Honneur,
Nous sommes ici pour traiter des faits punissables commis par le nommé Bartox en date du 31 mai 1456 en notre Capitale.
Il lui est reproché d’avoir :
1) Volontairement omis de divulguer des informations lors d'un témoignage en justice.
Ces faits sont passibles de la prison.
Voici les preuves :
http://www.lesroyaumes.com/Proces.php?affaire=37304
A savoir, les Minutes du Procès opposant Zorg69 à Dragonfire, et plus particulièrement le propre témoignage de Bartox.
Voici la déposition du plaignant : ************************************************************************************** Messire Bartox a déclaré je cite : "" … Son discours n’est que manipulation pure, et tous les citoyens ne pouvant lire les débats du Parlement en entier, mais ayant dorénavant accès à une infime partie des altercations, ont, non seulement une idée faussée du véritable fond de cette dispute, mais également une mauvaise image du Parlement, renforçant alors l’idée que Sieur Zorg n’hésite pas à mettre en péril l’institution flamande pour sa petite personne ! "".
Et
""Nous voyons bel et bien que Sieur Zorg a atteint ses limites, et n’a pas su s’y résoudre, il a fallu qu’il tente de les dépasser, et nous avons un piètre résultat. Un Parlement qui brûle à petit feu et craint toujours d’être dissolu"".
De ces extraits de sa déclaration, je considère que les assertions suivantes constituent un faux témoignage par le fait que messire Bartox dans les deux cas se rend coupable d’une omission :
"" Sieur Zorg n’hésite pas à mettre en péril l’institution flamande pour sa petite personne ! "". Pourtant dès la menace connue j’ai proposé une première fois ma démission au président du parlement qui l’a refusé, puis au comte Plasm, et à nouveau au président en gargote. Ces deux propositions de démissions sont clairement omises par Messire Bartox.
ET
""Un Parlement qui brûle à petit feu et craint toujours d’être dissolu … "" constitue la deuxième assertion pour laquelle Messire Bartox a commis une omission de taille. Il a tout simplement oublié de préciser que j’ai préféré démissionner, in finé, plutôt que de mettre le parlement en péril. Démission que j’ai actée le jour même. Au demeurant tout le monde sait bien que le parlement n’a jamais été en péril.
Pour ces deux affirmations et les deux omissions qu’elles comportent je dépose plainte contre Messire Bartox pour faux témoignage dans le procès qui m’oppose à Messire Dragon. Je ne pense pas utiles de produire d’autres preuves, puisque c’est la déclaration de Messire Bartox, dont je viens de rappeler les passages concernés qui en constitue la preuve. ****************************************************************************************
Ces faits sont qualifiés de trouble à l’ordre public aggravé par le Corpus Législatif Flamand :
<<<Op. 4. <<<De la Haute Justice. <<<Article 2. <<<Du Trouble à l’Ordre Public aggravé :
| Constitue un acte de Trouble à l’Ordre public aggravé, la tenue de propos volontairement erronés ou l’omission volontaire d’informations au cours d’un procès lors de la comparution en tant que témoin.
*Le Procureur se tourne vers l’Accusé*
Accusé, levez-vous !
Je vous informe que :
- Vous êtes ici pour avoir enfreint le Corpus Législatif des Flandres que vous pouvez consulter ici : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=322643&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=
- Vous avez droit à un avocat. Si vous en connaissez un, vous pouvez dès maintenant l’inviter à la barre comme témoin. Si vous n’en connaissez pas, vous pouvez en demander un et on vous en désignera un d’office.
- Vous resterez libre pendant toute la durée du procès, en attendant le verdict.
°Le plaignant sera appelé à témoigner.
°La présente procédure fait suite au dépôt d'une plainte en mon cabinet.
Conformément aux Lois Flamandes, acte d’accusation établi ce jour, le 1er juin 1456 par le Procureur Slam Jack.
Accusé, la Cour vous écoute ! - Citation :
- Première plaidoirie de la défense
* Bartox se lève devant la cour pour la deuxième en très peu de temps. Cela ne lui plaît pas, car ce n’est pas dans son habitude de faire des vagues. Il salut alors la barre et commence sa plaidoirie *
Sieur Zorg, vous dîtes :
« J’ai proposé une première fois ma démission au président du parlement qui l’a refusé, puis au comte Plasm, et à nouveau au président en gargote. »
Le comte et le peuple n’ont que faire de votre démission, et le Président n’a pas à appuyer ce geste. Il vient de vous, et une fois pris, vous partez.
« Ces deux propositions de démissions sont clairement omises par Messire Bartox. »
Mais c’était bien après vos premiers agissements ! Après que vous ayez divulgué des petits bouts de débats du Parlement, après votre étalage en place publique, après le non-respect dû à Sir Dragon_Fire, après les critiques et la remise en cause du Comte, notre grandeur Plasm qui d’ailleurs vous accuse lui-même de faire de la diffamation. Mais rien ne vous gène, pas même de réfuter la parole comtale et divine.
http://nara.manga.free.fr/proces/proces.gif http://nara.manga.free.fr/proces/proces2.gif
Vous dîtes :
« Il a tout simplement oublié de préciser que j’ai préféré démissionner, in finé, plutôt que de mettre le parlement en péril. Démission que j’ai actée le jour même. Au demeurant tout le monde sait bien que le parlement n’a jamais été en péril. »
Il est facile de créer un problème, et de démissionner pour rejeter toute responsabilité. Vous, oui vous, avez crée le problème, à savoir la remise en cause du Parlement, en ayant pour objectif de vous élever en place publique et de faire de l’ombre à Sir Dragon_Fire. Or, vous vous êtes discrédité tout seul devant tout le peuple, les réactions de nombreuses personnes en attestent.
Le Parlement n’a jamais été en péril ? Vous ne croyez donc pas du tout en l’autorité du comte qui a clairement affiché sa position en place publique après votre déballage :
http://nara.manga.free.fr/proces/proc%e8s3.gif
Concernant votre accusation, elle ne repose que sur un seul élément : mon ‘omission’. Ne pas omettre quelque chose est impossible. Or je n’ai parlé dans le procès de Sir Dragon_Fire que de ce qui devait être évoqué. Alors, je réplique que mentionner votre démission n’était pas intéressant, car intervenant une fois le mal déjà fait. Démission ou pas, le Parlement a été mis en danger et comme je l’ai dit, vous avez lâché vos responsabilités après lui avoir mis un coup bas. Ainsi vous comprendrez votre honneur, que Sieur Zorg au-delà de ses capacités à créer des conflits et à lâcher ses responsabilités pour les remettre sur la tête des autres, a intenté un procès contre ma personne qui ne tient pas la route. En effet, une omission volontaire ne peut reposer que sur un fait important et primordial d’un dossier. Or ici, qu’apporte le fait que Sieur Zorg ait posté sa démission au Parlement après voir déblatéré en gargotte ? Rien, strictement rien ! Ainsi, je pourrais moi-même porter plainte contre Sieur Zorg car il n’a pas mentionné que j’étais cultivateur de blé ou encore que j’ai toujours respecté la justice pour en avoir porté l’insigne pendant une année ? La réponse est clairement non, car cela n’importe aucun intérêt à la procédure et ne fait rien avancer pour autant. Voyez le seul fait qui m’ait reproché s’écrouler devant… la logique et le bon sens. Je n’ai omis aucun élément prépondérant et essentiel au déroulement du procès opposant Sieur Zorg et Sir Dragon_Fire qui aurait pu changer la donne et n’ai en aucun cas faussé le jugement de quiconque, en délivrant un témoignage reflétant les faits tels que je l’ai ai vécu.
Il faut savoir accepter ses erreurs. Vous avez tout remis en cause ces derniers temps, hormis vous. Vous devriez vous y atteler sérieusement. Rappelons qu’une bonne demi-douzaine de citoyens pourrait à ce jour porter plainte contre vous, que ce soit tous les parlementaires qui ont été cités et visés dans vos propos, Sir Dragon_Fire, ou encore notre Grandeur le comte Plasm. Je suis également surpris que votre habituelle intelligence de jugement et de raisonnement à laquelle nous sommes tant habitués soit perdue en ce lieu qu’est le tribunal. Me reprocher d’avoir omis un élément n’apportant rien à l’autre affaire est absurde, et je me demande si parfois, ce n’est pas vous qu’il faudrait traîner ici lieu pour utilisation abusive de la justice flamande…
* Bartox blessé par tant de mesquinerie, se rassoit * - Citation :
- Réquisitoire de l'accusation
Votre Honneur,
le sieur Bartox est une victime collatérale d'une guerre qui n'est pas la sienne. Je reste ébahi du verdict concernant le procès à l'encontre du sieur Dragonfire, sous prétexte que des preuves ne peuvent pas être sorties du parlement. Permettez-moi un petit commentaire impertinent en vous demandant comment la Justice fera désormais pour poursuivre les délits au sein du parlement! Plus rien ne m'empêche donc d'aller insulter, violenter ou assassiner, tant que cela se passe au sein du parlement puisque les preuves ne peuvent apparemment en sortir!!
Mais revenons-en à nos moutons.
Déçu de cette décision à l'issue du procès initial, pour laquelle j'encourage d'ailleurs le plaignant à aller en appel tant la motivation du verdict est dangereuse, je ne puis moralement requérir une peine de prison à l'encontre du présent accusé. Il serait sévère de le voir payer pour les dérapages d'un autre qui a, lui, été relaxé.
Je propose à Messire Juge que l'accusé soit relaxé.
Mes respects. | |
| | | sardanapale
Nombre de messages : 394 Date d'inscription : 19/04/2007
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| Sujet: Re: Procès ayant opposé Bartox au Comté de Flandres : relaxé Dim 8 Juin 2008 - 14:42 | |
| - Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense
* Bartox après avoir écouté Sieur Zorg, se lève et s'avance de nouveau devant la barre *
Bien, nous en sommes finalement au même point qu'au début. Ce procès ne repose que sur une loi de notre constitution qui a été extrapolée et malmenée. Dois-je me répéter ? Il faut croire, car Sieur Zorg ne semble comprendre que ce qui l'intéresse, et ne jamais prêter attention aux discours des autres, l'affaire de la porte d'à côté en atteste. Vous remettez maintenant en doute le témoignage de sa Grandeur Plasm. Il n'a pourtant qu'approuvé mes paroles et démontré que votre raisonnement était faux et en aucun cas défendu et régler vos différends. Je reprends ainsi les deux points que semblez avoir omis dans son témoignage :
- Votre démission est arrivée deux jours après que le comte Plasm soit intervenu au Parlement. - Sa grandeur Plasm a bel et bien menacé de dissoudre le Parlement, contrairement à ce que vous aviez émis dans un premier temps, et cela suite aux deux comportements limites et à l’ambiance délétère qui s'y était introduite de par la faute de vos agissements.
Quand vous dîtes alors ‘La précédence des événements, que je n'ai pas vérifiée, ne rentre pas en ligne de compte.’, je ne peux que m'insurger. Comment peut-on ignorer un tel événement ? Le fait que vous ayez démissionné deux jours après la menace de Sir Plasm ne serait pas prépondérant ? Et pourquoi m'amenez-vous devant un tribunal déjà ? On aura tout entendu…
Je continue de vous écouter, et j'entends ‘la faute, si faute avéré il y a, a été commise sous le coup de l'émotion, de l'énervement’. Après avoir remis en cause les Flandres, son fonctionnement, ses lois, ses dirigeants et ses institutions, Sir Dragon_Fire et le témoignage de Sir Plasm, voila que vous vous octroyez le don de connaître mes sentiments et de juger de mes actions. Décidément, vous vous croyez tout puissant !
Et vous persistez… en proposant purement et simplement au juge une sanction qui semble… raisonnable à vos yeux : ‘Par contre la relaxe pure et simple me paraît inappropriée. Je ne suis pas le procureur et suis le plaignant, je le sais, néanmoins, je panse qu'un verdictre reconnaissant messire Bartox coupable, assorti d'une peine symbolique me conviendrait parfaitement’
Sieur Sardanapale rajoutera même 100 écus et une bière dans le jugement final, soyez-en sur…
* Bartox, complètement désabusé de l’arrogance de Sieur Zorg, se rassoit * - Citation :
- La défense a appelé Pl@$m à la barre
Voici son témoignage : ** Le Comte de Flandres se présenta au tribunal sur la demande de l’accusé. **
Messire Juge, membres de la Cour,
Me voilà devant vous afin de témoigner dans l’affaire opposant Messire Zorg et Messire Bartox. Croyez bien que je suis étonné d’avoir à témoigner, étant Comte de Flandres, j’aurais pu m’abstenir mais mon goût de la justice m’a poussé jusqu’ici. Mon témoignage ne reposera que sur l’acte d’accusation présenté qui est censé résumer l’ensemble des faits reprochés. Je ne perdrai pas mon temps à réagir sur les plaidoiries présentées, qui relèvent plus de la joute verbale en gargote que de vraies interventions judiciaires.
Tout d’abord, je suis étonné de voir, dans un acte d’accusation, une partie de la plainte déposée avec les commentaires du plaignant. Soit, il semble que l’acte ait été mâché par le principal intéressé et complété par le Procureur qui en a la charge.
Qu’avons-nous ? Deux omissions lors d’un témoignage. Je dis deux, mais il semble que ce soit la même puisqu’il est reproché à Messire Bartox, dans les deux cas, de ne pas avoir mis en avant la proposition de démission du Parlement par le plaignant ici présent.
On me demande de témoigner, je vais donc vous donner la vision que j’ai eu sur le déroulement des événements.
Dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 juin de l’an de grâce 1456, suite aux propos tenus par Messire Zorg en gargote, qui avaient pour contenu de divulguer une partie, j’insiste sur ce terme, des interventions tenues dans une enceinte privée, je me suis présenté au Parlement en annonçant que je soumettrais à mon conseil une procédure de dissolution du Parlement.
** le Comte se tourna vers le plaignant avec un large sourire **
Oui Messire Zorg, je ne suis pas le tout puissant mais j’ai quand même une bonne connaissance de nos lois pour ne pas faire l’erreur de dire que je peux, seul, dissoudre le Parlement, à l’inverse de ce que vous annoncez partout sur la gargote. Je le répète, vous diffamez dangereusement contre ma personne, ce sont des faits punissables devant la justice, mais à l’inverse de vous, je ne saisis pas la justice pour tenter de légitimer mes actes.
** le Comte reprit donc en s’adressant à la Cour **
Donc cette annonce faite, j’aurais pu lancer, au sein du Conseil Comtal, un vote ayant pour but de dissoudre l’assemblée dans laquelle le plaignant ici présent siégeait. Ce vote, qui aurait été motivé afin de protéger l’assemblée parlementaire contre les médisances des citoyens flamands qui n’auraient sûrement plus eu aucun respect envers les membres de cette institution, quelqu’en soit l’issue, mettait en péril l’assemblée. C’est un fait, si vote il y a pour la dissolution du Parlement, cela veut bien dire que le Parlement est en danger non ?
** le Comte se tourna à nouveau vers le plaignant **
Vous dites messire et je vous cite l’acte d’accusation qui reprend VOS paroles : « Pourtant dès la menace connue j’ai proposé une première fois ma démission au président du parlement qui l’a refusé, puis au comte Plasm, et à nouveau au président en gargote ». Ayant suivi de très près l’affaire, je peux vous dire que cette proposition de démission est intervenue, à mes yeux, le samedi suivant, soit deux jours et demi APRES mon intervention au Parlement.
** le Comte se tourna une dernière fois vers la Cour **
Comment considérer cela Messire Juge ? Je vous le demande car nous sommes tous ici pour traiter une affaire intentée pour omission ou faux témoignage de la part de Messire Bartox … Mais le plaignant ne fait il pas la même erreur ? J’ai toujours eu confiance en la justice de notre Comté. En tant que témoin, voilà donc ma vision des faits et j’ose espérer, devant le réquisitoire très cavalier … ** le Comte esquissa un sourire au Procureur en voyant le jeu de mot ** … que la Cour suivra la demande faite par le représentant de l’accusation.
Messire Juge, Membres de la Cour, Assemblée ici présente, merci de m’avoir écouté. Puisse Feue Illinda, Sainte Patronne de nos belles Flandres, guider vos choix quant au rendu de la justice qui nous occupe. - Citation :
- L'accusation a appelé Zorg69 à la barre
Voici son témoignage : Après avoir entendu messire Bartox, Zorg se lève un peu las, se présente devant la cour qu’il salue, se tourne vers le juge et commence sa déclaration.
Messire le juge, comme dans le procès qui m’oppose à Messire Dragonfire, je souhaite repositionner le débat et rappeler ce qui pour moi est le rôle de la justice. Votre honneur, il existe un texte qui dit « la tenue de propos volontairement erronés ou l’omission volontaire d’informations au cours d’un procès lors de la comparution en tant que témoin, constitue un faux témoignage ».
Pour conclure ce premier point, Messire Bartox témoigne pour signifier que j’ai mis en péril le parlement, et omet de préciser que j’ai proposé ma démission puis démissionné, précisément pour le protéger.
Si l’on s’en tient à la loi, Messire Bartox présente délibérément un fait amputé. Le faux témoignage me parait incontestable, il n’y a pas à débattre plus sur le fond, la justice devrait s’appliquer sans discussion.
Cependant, pour ne pas paraitre purement procédurier, je vais répondre à messire Bartox sur le fond en marge du procès.
Se tournant vers Messire Bartox
Messire, vous dites « Mais c’était bien après vos premiers agissements …/… après les critiques et la remise en cause du Comte, notre grandeur Plasm qui d’ailleurs vous accuse lui-même de faire de la diffamation. Mais rien ne vous gène, pas même de réfuter la parole comtale et divine. ». Je vous répondrai la chose suivante : Si sa grandeur le comte Plasm souhaite déposer une plainte contre moi, je pense qu’il est assez grand pour le faire. Je viendrai alors une nouvelle fois en ce lieu pour assumer dires et faits. Je vous répondrai aussi que réfuter la parole du comte qui n’est nullement divine, est une action citoyenne que je revendique. Je me suis toujours inscrit dans une contradiction constructive en mettant le doigt là ou ca fait mal, n’en déplaise à mes détracteurs. Cela n’est en soi pas contestable et à ma connaissance non répréhensible. Sur la forme je vous renvoi à ce que je viens de dire, les gens sont assez grands pour savoir s’ils sont diffamés ou non.
Messire, vous dites aussi : « Il est facile de créer un problème, et de démissionner pour rejeter toute responsabilité. » Non messire ce n’est pas facile. Cela s’appelle au contraire du courage que de ne pas tolérer l’intolérable. Cela s’appelle aussi mettre ses actes en conformité avec ses idées.
Vous poursuivez en disant « Vous, oui vous, avez crée le problème, à savoir la remise en cause du Parlement, en ayant pour objectif de vous élever en place publique et de faire de l’ombre à Sir Dragon_Fire. » Messire Bartox, dans cette dernière assertion, vous êtes savoureux. Croyez vous qu’il soit nécessaire d’en arriver à de telles extrémités pour faire de l’ombre à Messire Dragonfire. Il aurait été infiniment plus simple que je me fende d’un pamphlet sarcastique en gargote. Je vous rappelle à toutes fins utiles que messire Drangonfire m’a copieusement insulté et que je me suis défendu sans tomber dans ce travers.
Messire Bartox, vous dites toujours « Or, vous vous êtes discrédité tout seul devant tout le peuple, les réactions de nombreuses personnes en attestent » Appréciation gratuite. Mon crédit ou mon discrédit ne dépend pas de l’avis des nombreuses personnes qui sont d’accord avec vous. Je crois à l’inverse que mon crédit s’est renforcé. Chacun a pu noter que je ne badinais pas avec les principes et que je mettais mes actes en conformité avec eux. Il m’a couté de démissionner d’une institution à laquelle j’aimais contribuer. Je n’ai pourtant pas hésité à le faire, tant cette démarche m’est apparue nécessaire. Vous trouvez toujours que mon crédit s’en trouve amoindri ?
Messire Bartox vous déclarez enfin « Le Parlement n’a jamais été en péril ? Vous ne croyez donc pas du tout en l’autorité du comte qui a clairement affiché sa position en place publique après votre déballage » Messire tant de manipulation ne vous honore pas. L’autorité du comte n’a rien à faire dans cette histoire. Le comte utilise ses prérogatives quand il le souhaite. J’affirme que le parlement n’a jamais été menacé, puisque lorsque le comte a mis en demeure le président d’agir, j’ai immédiatement signifié ma démission, pour évacuer ce risque. Et je l’ai dit en place publique de surcroit ! J’ajoute que le comte n’a fait que rappeler cette possibilité dont il ne disposait pas vraiment puisqu’elle était conditionnée à l’accord de son conseil. J’ai de bonnes raisons de penser que cet accord n’était pas acquis.
Messire Bartox vous revenez enfin à l’objet de se procès en déclarant : « Concernant votre accusation, elle ne repose que sur un seul élément omission’. Ne pas omettre quelque chose est impossible. Or je n’ai parlé dans le procès de Sir Dragon_Fire que de ce qui devait être évoqué. Alors, je réplique que mentionner votre démission n’était pas intéressant, car intervenant une fois le mal déjà fait. Démission ou pas, le Parlement a été mis en danger et comme je l’ai dit, vous avez lâché vos responsabilités après lui avoir mis un coup bas. » Vous avez mille fois raisons messire, ne pas omettre quoi que ce soit est impossible. Par contre d’omettre de dire que j’ai démissionné pour m’opposer au risque de dissolution, ce n’est pas impossible. Cette omission relève d’une grande manipulation et d’un point de vue judiciaire de faux témoignage, comme je l’ai précisé en introduction de mon intervention. Quand à « lâcher mes responsabilités », messire, je crois au contraire les avoir pleinement assumée.
Enfin messire quand vous dites « une omission volontaire ne peut reposer que sur un fait important et primordial d’un dossier. Or ici, qu’apporte le fait que Sieur Zorg ait posté sa démission au Parlement après voir déblatéré en gargotte ? Rien, strictement rien ! Ainsi, je pourrais moi-même porter plainte contre Sieur Zorg car il n’a pas mentionné que j’étais cultivateur de blé …/… » Vous vous couvrez de ridicule devant cette cour. L’omission de ma démission quand on prétend que j’ai mis le parlement en danger est au contraire de ce que vous affirmez un fait important et primordial. Le reste de vos propos ne sont que billevesées pour tenter de réduire la portée de vos dires.
Je vais conclure messire Bartox, ne pouvant commenter tous vos propos. Je vais conclure sur cette déclaration que vous fîtes : « Je suis également surpris que votre habituelle intelligence de jugement et de raisonnement à laquelle nous sommes tant habitués soit perdue en ce lieu qu’est le tribunal. ».
Zorg marqua une pause et sourit
Messire, je crois au contraire, que cette intelligence que vous m’attribuez n’a jamais été aussi aiguisée. Je vais vous faire un aveu. Je crois avoir perdu sur le terrain des idées et du public. Ma démarche a été globalement incomprise. J’ai utilisé l’affaire Dragon, pour défendre deux idées : - le parlement n’est pas une zone de non droit et nul ne peut s’en moquer - le parlement est une institution qui doit se reformer et s’ouvrir sur le citoyen.
La publication de mes échanges avec Dragon relève de ce deuxième point. Il faut savoir forcer les choses pour faire évoluer les esprits. Cette initiative a été fort mal comprise, c’est pourquoi je dis croire en ma défaite sur ce terrain des idées qui m’est cher.
A l’inverse, je ne pouvais laisser passer les insultes et bien que répugnant à le faire j’ai fait marcher cette intelligence que vous me prêtez pour assigner dragon et pour vous assigner vous.
Vous voyez même sur ce point votre jugement est erroné.
Se retournant vers le juge. Messire l’ensemble de mon proppos est hors sujet. Je ne l’ai tenu que pour répondre aux déclarations de mon collègue. Pour ce qui est de ce procès, je m’en tiens à mon introduction : Je souhaite que Messire Bartox soit jugé pour faux témoignage ce qui, de mon point de vu est avéré, mais je vous laisse en juger.
Zorg salue la cour et va se rassoir en attendant la suite des événements. | |
| | | sardanapale
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| Sujet: Re: Procès ayant opposé Bartox au Comté de Flandres : relaxé Dim 8 Juin 2008 - 14:42 | |
| - Citation :
- L'accusation a appelé Zorg69 à la barre
Voici son témoignage : *Zorg se lève prestement après le témoignage du compte et se dirige vers le pupitre réservé aux témoins. Il salue le comte qu’il croise lorsque celui-ci s’apprête à regagner sa place.* *Il salue aussi la cour et débute son témoignage en se tournant vers le comte.*
Messire juge, Messire procureur, membre de la cour,
Le comte ici présent s’amuse à mes dépends. Sa charge est immense, son temps précieux, son emploi du temps serré. Les plages réservées aux divertissements ne doivent sans doute pas être très importantes. Aussi, je suis ravi de lui offrir l’opportunité de se divertir à bon compte.
Messire le juge, j’ai beaucoup aimé son introduction. Il a dit, je cite : « Mon témoignage ne reposera que sur l’acte d’accusation présenté qui est censé résumer l’ensemble des faits reprochés ».
Que nous a-t-il servit ensuite ? Le contraire de ce qui était annoncé ! Le comte, est parti dans une diatribe justifiant son comportement dans cette affaire. Il a réglé ses comptes avec moi !! De l’affaire qui nous occupe, pas un mot.
Vous admettrez avec moi que c’est assez singulier.
Le comte termine en disant, je cite « Comment considérer cela Messire Juge ? Je vous le demande car nous sommes tous ici pour traiter une affaire intentée pour omission ou faux témoignage ».
La question est à la fois excellente et repose sur un élément inexact. Elle est excellente et je la pose moi-même autrement : « Que jugeons-nous ici ? Le faux témoignage de messire Bartox, ou bien mon opposition avec le compte et la précédence des événements entre eux ? »
Elle repose sur une inexactitude aussi. Le compte dit « …/… nous sommes tous ici pour traiter une affaire intentée pour omission ou faux témoignage ».
Se tournant vers le comte.
Votre grandeur, ce n’est pas un ou. L’emploi de cette conjonction est impropre et créé une inexactitude. L’un est la conséquence de l’autre. L’omission entraine le faux témoignage.
Votre précision chirurgicale sur les dates et la précédence des événements est infiniment supérieure à votre précision concernant l’acte d’accusation. Je ne suis pas surpris au demeurant, votre témoignage ne concerne pas l’affaire. C’est la justification de votre action. L’affaire n’a pas été évoquée.
Messire le juge, un tribunal est un endroit ou une cour doit décider si la loi a été bafouée. Elle n’est pas là pour entériner si le comportement du comte est légitime.
Pour ma part je m’en tiendrai à cela et me bornerai à répéter ce que j’ai déjà dit : Je souhaite que la justice se prononce sur l’applicabilité du texte suivant : « la tenue de propos volontairement erronés ou l’omission volontaire d’informations au cours d’un procès lors de la comparution en tant que témoin, constitue un faux témoignage » sur la base des faits suivants : Messire Bartox témoigne pour signifier que j’ai mis en péril le parlement, et omet de préciser que j’ai proposé ma démission puis démissionné, précisément pour le protéger. La précédence des événements, que je n’ai pas vérifiée, ne rentre pas en ligne de compte.
Je suis par ailleurs, en ligne avec Messire procureur. Je ne souhaite pas envoyer messire Bartox, en prison. Je suis pleinement conscient que la faute, si faute avéré il y a, a été commise sous le coup de l’émotion, de l’énervement et que l’accusé a fait jouer son coté « cavalier blanc » pour défendre son ami, qui n’était pas agressé au demeurant, puisque précisément c’était l’agresseur.
Par contre la relaxe pure et simple me paraît inappropriée. Je ne suis pas le procureur et suis le plaignant, je le sais, néanmoins, je panse qu’un verdict reconnaissant messire Bartox coupable, assorti d’une peine symbolique me conviendrait parfaitement.
Que la justice se prononce, et que le comte nous alimente donc son bilan en place publique pour justifier de son action, plutôt que de détourner un témoignage pour le faire.
*zorg se tourne vers le comte une nouvelle fois avec un large sourire*
*Zorg salue la cour et s’en retourne s’assoir pour attendre la suite des événements* | |
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