Procès ayant opposé Slamjack au Comté de Flandres : Coupable

Slamjack était accusé de trouble à l'ordre public.

Citation :: Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
** Le Juge rentra dans la salle avec un parchemin sur lequel se trouvait écrit, en collaboration avec son homologue normand, le verdict concernant cette affaire. **

Seigneur SlamJack de lys-lez-lannoy,

Vu les faits qui vous sont reprochés concernant vos agissements sur des terres alliées,
Vu la piètre image que vous avez donné de la Flandre en agissant ainsi,
Vu les témoignages apportés par l’accusation,
Vu la certaine arrogance dont vous avez fait preuve durant ce procès,

Nous, Pl@$m de Montfaucon, actuel Juge des Flandres, en collaboration avec le Juge Normand, Aegidius, en accord avec le traité d’alliance liant les terres flamandes à celles de la Normandie, vous rendons coupable de trouble à l’ordre public.

De ce fait, lorsque vous serez déchargé de toute obligation militaire, nous vous ordonnons d’aller présenter vos excuses publiques à la Normandie, Duché que vous avez offensé par vos paroles, nous vous ordonnons également de présenter vos excuses publiques à la charmante ville de Bayeux ainsi qu’à dame Myladybe.
A cela, nous ajoutons une amende de un écu, symbolique de votre acte.

Voyez là, Sire SlamJack, une justice simple qui vise à laver l’honneur d’un Duché, d’une ville et de sa représentante lors des faits. L’amende semble dérisoire, mais les excuses ont beaucoup plus de poids.

« Pl@$m, alors Juge des Flandres, frappa d’un coup vif le lutrin en ce dix huitième jour de Mars de l’an de Grâce 1456 … »

~ Affaire close ! Tel en est décidé. ~
Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu.

Citation :: Acte d'accusation
C'est au beau milieu de l'après midi qu'un cavalier tout de brun vêtu se présentaau bureau du Procureur flamand.
celui-ci apportait une missive en provenance de son homologue le Procureur de Normandie qui désire la mise en accusation de Messire slamjack afin d'honorer le traité d'alliance judiciaire entre notre comté et leur duché( http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=7693630#7693630)

Acte d’accusation :
Garance manque de se boucher le nez devant l’odeur puante dégagée par le prévenu..Une odeur d’étable et de vaches.. et autre qu’elle avait du mal à authentifier :

« Accusé, Levez-vous !
Et ne comptez pas sur moi pour vous appeler Major..

Je vous accuse, Seigneur SlamJack, de Trouble à ‘Ordre Public pour insultes, manque de respect vis à vis d’un fonctionnaire Normand , provocations et mise en péril de l’entente diplomatique entre votre Comté et notre Duché.

Lors d’une altercation publique près du Château de Rouen, vous avez sciemment insulté Dame Myladybe et d’autres bayeusiens.. Je cite :

Citation:
J'ai pourtant pris sur moi, lorsque je me suis installé sur le tabouret en velours rouge réservé aux nobles, en saluant tout le monde présent en taverne, y compris les gueux et autres dégénérés.

Après enquête auprès de Dame Myladybe, elle m’a confirmé qu’aucun idiot, débile, ou monstre de quelconque nature avait pris place dans la Taverne hormi d’honnêtes gueux ,vous-même et Messire Keur, Seigneur de Bienfaite... Vous avez sans doute vu un reflet dans une marmite de cuivre.

Vous avez continué et je cite :

Citation:
Il est bien malheureux que la propriétaire de ce bétail ne soit pas aussi avenante que ses vaches : j'aurai pu vous décoincer, voire vous dérider quelque peu.

De source sûre, je sais que la Mairesse Myladybe est une personne aimable, joyeuse , et accorte avec les étrangers.. De là à l’être de la même manière qu’une des vaches que vous avez honorée de votre.. présence, je vous conseille d’élever des brebis.. elles sont plus à votre taille.

Soit, en dehors de ces insultes, je vous accuse d’avoir, et c’est plus grave, prononcé des menaces à l’encontre de tout normand faute d’avoir répondu à vos exigences.. Et je cite :

Citation:
Si cela devait se reproduire, j'agirai comme je le fais chez moi : sans aucune limite dans la cruauté et la violence. Le sang coulera.

Et c’est le dernier chef d’accusation, je vous accuse également par ces propos d’avoir voulu provoquer un incident diplomatique entre le Comté de Flandres et le Duché de Normandie.

J’appelle comme témoins Dame Myladybe de Bayeux et Messire Keur, Seigneur de Bienfaite, CAC de Normandie.

Le 8/1/1456
Garance de Tourelle
Procureur de Normandie

Citation :: Première plaidoirie de la défense
Quoi, encore!?

*Slam Jack se demandait pourquoi on avait attendu la fin d'un mandat pour le mettre en accusation*

*Il se mit à rire en entendant les témoignages des Normands, loin d'être impartiaux, se souvenant de son séjour sur place et de cette petite mésaventure*

Messire Juge, vous n'avez entendu ici qu'un seul son de cloche : celui de Normands offusqués par un Seigneur étranger qui ne demandait qu'un peu de respect...

Les faits qu'on vous a relatés ne sont pas totalement faux, je le reconnais, mais savez-vous pourquoi ces gens n'apportent pas de preuves!? Et bien parce qu'ils n'ent ont pas! Ou plutôt si, mais ces gens ne souhaitent pas les divulguer, car elles ne dévoilent aucune infraction de ma part. C'est ce qu'on appelle des "preuves à décharge".

Rappelons que je n'ai ni insulté, ni violenté ces personnes.

Je suis d'ailleurs le premier à avoir déposé plainte suite à ces faits, non pas auprès de la police, mais bien auprès de l'état-major local. J'estimais avoir été mal reçu en cette taverne, d'où j'ai été éjecté comme un malpropre, et je m'en étais d'ailleurs plaint en temps réel auprès du Connétable de l'Armée Normande, qui m'a soutenu, et mes Supérieurs hiérarchiques avaient eux aussi été mis au courant par mes soins : j'estime que ma démarche d'initiative doit être considérée comme une preuve de bonne foi. Je n'aurais quand même pas été me vanter de ces faits s'ils avaient été en ma défaveur!!

Je vais donc vous relater les faits, à ma manière.

Une après-midi de décembre, je me suis rendu en taverne à Bayeux, dans le but de m'y détendre et d'y trouver une donzelle ouverte sexuellement. Il faut dire que cela faisait longtemps que j'étais sur le front et je n'avais pas encore trouvé de bar à filles de joie. Ainsi, en entrant dans ce bouiboui tenu par le Maire du village, Dame Myladybe, je me suis installé sur le tabouret en velours rouge qui était inoccupé, tel que m'y autorise mon statut. J'ai salué les gens présents, d'un généreux "Salut les gueux", comme j'en ai l'habitude. Chacun sait ici que le mot "gueu" n'est point une insulte dans ma bouche, j'utilise un tout autre vocabulaire lorsque mon but est d'insulter, nul besoin que j'en fasse la démonstration. Donc, ne voyant personne sur le tabouret en velours rouge, il me semblait logique qu'il n'y avait aucun noble dans la taverne. C'est alors qu'un Sieur s'est présenté. Il confirmera que je me suis de suite excusé de ma méprise, lui offrant une chopine, à lui ainsi qu'à ses compagnons, afin de me faire pardonner. Vous savez à quel point j'estime les nobles, je ne voulais certainement pas le vexer, les Flamands me croiront sur parole.

J'ai ensuite tenté de détendre l'atmosphère, en me renseignant sur les bordels de la région. Mais personne ne souhaitait me renseigner, me traitant comme si j'étais un pestiféré.

Messire Juge, soyons sérieux, je ne suis pas un violeur, juste un homme qui aime les femmes et qui a des besoins.

Donc, ces gens m'ont pris de haut, pour je ne sais quel prétexte, alors que je vous rappelle que nous étions sur place pour sécuriser la zone et, au besoin, sauver leurs petites miches de Normands face aux vilains Bretons. J'ai trouvé cela un peu gros.

Je continue car, à cet instant, vous admettrez que je n'ai toujours insulté ni violenté personne.

Regardez par contre l'acte d'accusation du Procureur Normand qui insinue que mon hygiène corporelle est déplorable, feintant de se boucher le nez eu égard à la soi-disant odeur que je dégage.

Je suis loin d'avoir été aussi insultant lors de mon passage en Normandie. Qu'on arrête de me prendre pour le vilain petit canard, sinon je vais y retourner et ça va être un carnage.

Messire Procureur, vous n'oublierez pas d'insiter auprès de votre homologue afin qu'à l'avenir elle modère ses propos.

Pour en revenir à la taverne, je ne me souviens plus de la suite. Je ne me souviens pas qu'ils aient parlé d'une tavernière et je conteste que j'ai pu être insultant vis-à-vis d'une morte. Sans aller jusqu'à dire que les témoins mentent ou déforment la vérité, je pense qu'ils ont mal interprété mes propos. Il est possible, selon moi, que je fus distrait un instant, revenant au moment où ces gens parlaient d'une demoiselle. Me connaissant, j'ai probablement demandé s'il s'agissait d'une fille de joie, espérant qu'ils aient enfin daigné répondre à ma question. Il est probable qu'ils m'aient alors répondu qu'elle était tavernière, ce à quoi j'aurai pu rétorquer quelque chose du genre "les taverniers sont des pochetrons". Ce qui est loin d'être faux, vous en conviendrez, Messire Juge. Mais je réaffirme que je ne me souviens vraiment pas de ce passage et que ce que je viens de dire n'est que pure hypothèse.

Quoiqu'il en soit, "pochetron" n'est pas une insulte. Et, imaginons que ça soit le cas en Normandie, il faudait encore que la victime de cette insulte vienne s'en plaindre personnellement pour qu'il y ait infraction.

*Slam Jack s'emporta :*

Nom d'une bouse, c'est trop facile de venir cracher sur quelqu'un, deux mois après les faits, sans apporter aucune preuve! y'a des têtes qui vont tomber je vous le dis moi!

je ne vais pas m'étendre outre mesure car, franchement, je ne me souviens plus vraiment. Je m'étonne d'ailleurs qu'ils puissent apporter des témoignages aussi précis 2 mois après les faits. Je m'étonne également de n'avoir pas été inculpé en Normandie.

Soit! Il est probable qu'à l'issue du passage de la tavernière pochetronne, j'ai tenu la dragée haute au maire de la commune : je suis un officier flamand en mission en Normandie, à leur demande, j'estimais qu'elle n'avait certainement pas à me mépriser comme elle l'a fait. Je lui ai certainement rappelé les règles de la bienséance, oui je les connais même si je ne les applique pas toujours. Je maintiens que j'étais dans mon bon droit et que les vilains, ce sont eux!

Je ne vais pas m'étendre pendant des siècles, hein Messire Juge, qu'ils viennent avec de vraies preuves, de vraies INSULTES et après nous en rediscuterons.

*Avec un sourire, Slam jack ajouta :*

J'appelle quand même ma consoeur, Dame adrienne, afin qu'elle vienne se faire les dents sur cette affaire.

Citation :: Réquisitoire de l'accusation
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Citation :: Dernière plaidoirie de la défense
Messire Juge,

si même le procureur s'abstient de plaider dans cette histoire, je ne vais pas insister outre mesure.

Messire procureur a certainement compris que cette affaire était une pitrerie et il ne souhaite pas s'enfoncer davantage dans cet imbroglio.

Il a bien fait.

Messire Juge, mes respects.

Citation :: La défense a appelé Adrienne à la barre
Voici son témoignage :
*Adrienne, avocate du Dragon, arriva à nouveau à la rescousse, car elle se devait de soutenir son confrère dans cette nouvelle injustice qui le frappait.*

Votre Honneur,

Je puis comprendre que le comportement quelque peu rustre de notre turbulent Seigneur puisse choquer les âmes sensibles, mais de là à l'accuser de tous les maux sans avancer la moindre preuve, je m'insurge !!!

Le dossier d'accusation est vide ... Je ne vois qu'un procureur et deux témoins dont la partialité laisse sérieusement à désirer et influence leurs versions des faits.

Je cite ici la mise en accusation : "Je vous accuse, Seigneur SlamJack, de Trouble à ‘Ordre Public pour insultes, manque de respect vis à vis d’un fonctionnaire Normand , provocations et mise en péril de l’entente diplomatique entre votre Comté et notre Duché." Depuis quand le manque de respect, la provocation et la mise en péril de l'entente diplomatique sont-ils des infractions ?

Quant à l'incident diplomatique ... N'est-ce pas vos démarches à l'encontre de mon "client" qui ont tout fait pour provoquer un embrasement du conflit ? Doit-on vous rappeler l'intervention de ce voyageur qui a provoqué un véritable tollé en gargote ?

Certes Messire Slamjack a de nombreux défauts et sa façon d'approcher la gente féminine peuvent déplaire à certains, mais je le répète, ce dossier a été monté à la légère et ne comporte aucune preuve des insultes que l'on reproche au Seigneur de Lys-lez-lannoy.

Pour toutes ces raisons, je demande sa relaxe pure et simple !

Citation :: L'accusation a appelé Yoz à la barre
Voici son témoignage :
*Yoz avait reçu le témoignage de Dame Myladybe qui avait été témoin de cette affaire*

Sur les faits survenus en la taverne de Bayeux Aux plaisirs de L'Ivresse le lundi 31 décembre 1455 aux alentours des 16 heures
je n'ai malheureusement pas de preuves formelles à présenter au jury des propos tenus en taverne par ce personnage
au combien ... irritant, méprisant pour les simples gens présents et pour les femmes en particulier!
ce sera donc que mon simple témoignage que, néanmoins, pourront attester, les Bayeusiens présents cet après midi là en taverne

Son entrée en matière après s'etre pompreusement présenté aux "gueux" de l'assemblée a été de lancer :
"où sont les câtins ici?",
suite à la réponse casi unanime des personnes présentes
"il n'a a pas de catins à Bayeux uniquement des jeunes filles et femmes très respectables..",
Mes clients ont poursuivit leurs conversations en parlant de notre Tavernière Elarwenn récemment disparue avec sa taverne,
il a renchéri en disant que toutes les tavernières etaient de toutes facons des "pochetrones" et
qu'il avait quant à lui un besoin pressant de "forniquer"
et que "n'importe qui ou ... n'importe quoi ferait l'affaire
meme si cela devait etre avec une misérable gueuse de bayeux"
et que l'on se devait d'assouvir ses désirs etant donné que lui était Le Noble assis sur le "fauteuil à coussin rouge"

Alors j'ai demandé à ce Sire de modérer ses propros que l'on était dans un lieu public accessible à tous....
il a répondu qu'il n'avait d'ordres à recevoir de personne et surtout pas de ma personne

Un soldat normand fort jeune au demeurant (HRP il doit avoir 14 ans)
a voulu prendre ma défense et celle des autres jeunes filles présentes..
Le ton est monté, le Sire Slamjack montant sur ces grands chevaux méprisants et limite corrects dans son langage..
(c'est là où je n'ai malheureusement pas de preuve sinon mes oreilles et mon sang qui n'a fait qu'un seul tour dans mes veines....)

j'ai donc cru bon de bannir temporairement (au moins 5 longues minutes) ce personnage de ma taverne dans laquelle,
il avait quand meme pu boire auparavant au moins 3 ou 4 verres...
il est ensuite revenu en disant que les choses n'allaient pas s'arreter là et qu'il irait se plaindre de l'accueil...

En résumé, à l'image des propos tenus publiquement en gargotte
ce Sieur est irritant méprisant et toujours limite correct quand à ses propos...
mais cela peut dégéner en taverne selon qui se trouve en face ...

En agissant ainsi (banissement de ma taverne) j'ai surtout voulu eviter que la situation ne dégénère,
je ne crains rien pour moi je suis parfaitement capable d'affronter tout personnage, aussi noble soit-il,
avec tout le respect que je lui dois quant à ma condition sociale personnelle et la sienne
mais en quelques mots bien choisis et pesés faire comprendre
que j'entends faire respecter les bonnes manières et la politesse à Bayeux

et si j'ai un dernier message à adresser publiquement à ce Sieur :
Il ne montre pas un visage et image très reluisante de la noblesse de ce Royaume
Mais ce n'est là que mon humble avis tout personnel...^^

Je reste à votre disposition pour plus de précisions, même si je suis consciente que ma parole a bien moins de valeur que la sienne

Cependant soyez assurée que je reste vigilante quant aux agissements de Sieur Slamjack ou d'autres Sires de son accabit

dit à Bayeux Le 8/1/1456 pour valoir ce que de droit
Myladybe
Maire de Bayeux

Citation :: L'accusation a appelé Yoz à la barre
Voici son témoignage :
*Un deuxième témoin fit part de son témoignage dans cette affaire afin de faire valoir ses droits... Messire Keur Seigneur de Bienfaite et CAC de Normandie au moment des faits:*

La tavernière MyLadyBe, Burgon et sa fiancée Lysanabelle, et moi même étions tranquillement en taverne, avant que le Seigneur Slam Jack entre à son tour pour s'asseoir sur le fauteuil des nobles, non sans saluer les gueux ici présents.

N'étant pas moi même assis sur ce fauteuil, pourtant Seigneur de Bienfaite, j'étais surtout en taverne pour être avec des amis plutot que d'afficher une quelquonque différence sociale. J'ai rappelé à Sire Slam Jack, qu'il n'y avait pas que des gueux ici présent, alors que l'on s'était déja croisés, et présentés quelques jours plus tôt.

Ce Sieur n'avais pas changé d'habitude, étant surtout ici pour chercher maisons closes, et autres femmes de petites vertus. Nous lui avons déja signaleé, qu'ici il n'y en avait pas, et qu'il allait se contenter de brebis.

Puis parlant d'une amie tavernière, il a affirmé qu'elle étaient toutes pochtronnes. Sur ce, Burgon a répondu aux propos de Slam Jack, et le ton est monté, affichant sa supériorité sociale.

Pour calmer les choses, la tavernière, et mairesse a préféré le mettre dehors, afin qu'il se rafraichisse les idées. Et de là, il est allé se plaindre en place publique pour crier scandale.

Il n'a pas failli à sa réputation d'afficher sa supériorité en tant que noble, et qu'il se devait à plus de respect que lui même peut en donner aux normands qui l'accueillent sur leur terre.

Il en est allé jusqu'à dire des choses, choquantes, humiliantes directement à la tavernière, comme, je cite, "de la décoincer ou la dérider".

Je n'ai rien de plus à rajouter...