[rp] Annoblissement à Renaix

La brune était depuis un mois, cette fois, en Flandre, et le travail ne manquait pas à l'hérauderie. Meme que des moments, elle ne savait plus ou donner de la tête tellement il y avait à faire.
Elle recevait des demandes de partout, des anciennes, des nouvelles. Et voila, elle avait commencé par un bout de la ficelle, et on verrait bien ce qu'il y aurait a l'autre bout.

Des recherches, des blasons, des discussions plus tard, elle avait pu déjà annoncer une bonne nouvelle à une Vicomtesse. L'échevau commençait à se défaire, mais il restait encore beaucoup à faire.

Elle adorait quand on prenait bien ses missives, et la Vicomtesse lui semblait etre une personne joyeuse.

Aussi après pris langue avec elle, la cérémonie d'octroy avait été fixée au 31 mai dans la demeure familiale.

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Le matin de très bonne heure, elle était montée dans sa voiture attelée d'un seul cheval, et direction Renaix. Le cocher semblait bien connaitre la région. Elle s'en remettait à lui. Derrière sa malle.. mystère.. qui la suivait partout. Le Héraut, car c'était bien lui, avait vérifié que tout y était pour répondre à la demande de la Vicomtesse. Elle était sereine. Une nouvelle région, de nouveaux nobles, de nouvelles connaissances.

Le paysage défilait, semblable et différent tout à la fois. Le regard perdu au loin imaginant la mer pas loin peut etre. Oh comme elle lui manquait cette mer, ou son époux lui avait demandé sa main, genoux à terre. Une larme au coin de l'oeil. Oui elle n'était pas très loin de ce petit village, et semblait si loin dans le temps.

Une indication du cocher que la demeure était en vue.. et que la promenade se terminait.
Arrivée devant le perron, une volée de marches et on entre dans la maison suivit par sa malle. Un page lui indique la salle ou doit avoir lieu la cérémonie. Et voila, elle était arrivée. Il n'y avait plus qu'à tout préparer.

La brune finissait de préparer son installation, pupitre à coté du trône... les patentes de la vicomtesse dessus. Elle avait ouvert sa boiste à  malices et déposé à coté des parchemins, encre, plume, cire, sceaux.. et elle prendrait la flamme sur un des chandeliers présents.

Il ne lui restait plus qu'à enfiler sa  tenue de Héraut sur sa jolie robe bleue. Eh oui, elle aimait le bleu , couleur rare et chère. Couleur de la famille.
Elle passa ton tabard qui faisait d'elle l'officier héraldique royal. Ce tabard qu'elle aimait tant. Cette cotte d'armes de velours azuré armée de trois fleurs de lys à l'avant, à l'arrière et sur chaque demi-manche, qui sont des pendants de tissu tombant à hauteur des coudes en s'élargissant. Sur chaque manche est brodé le nom héraldique en lettres d'or. Ici en l'occurence ROUERGUE. L'avant et l'arrière du tabard est composé de deux pans de velours couvrant le buste et le dos.

Elle tenait ses caducées, "Bâton d'un pied et demi de long (environ 45cm) et d'un pouce et demi de large (environ 4cm) recouvert de velours azuré semé de fleurs de lys d'or. Les bases cylindriques sont d'or, ornées de deux tores. Le caducée est sommé d'une couronne fermée d'or". , quand elle entendit des pas s'approcher vers elle.

Une révérence
Bonjour Vicomtesse, et je suis bien Rouergue. Je ne passe pas inaperçue. En lui désignant le mot sur son bras Grand sourire. Merci pour votre accueil, et je pense tout avoir. Sauf un peu de feu pour la fin de cérémonie. Mais il y a des chandeliers sur les tables.. donc j'ai tout.

Je suis ravie aussi de vous rencontrer. C'est belle journée que ce jour. Et oui, il ne manque plus que les invités.

Deux verres de vin leur furent amenés, tandis que l'une vérifiait ses caducées l'autre faisait tournoyer le liquide coloré dans le calice, quand enfin Illidan daigna arriver.

C'est pas trop tôt, marmonne t elle sans trop de discrétion entre ses dents.

Rouergue voici le premier des deux enfin arrivé, Illidan.

Elle remarque l'effort dans la tenue et siffle machinalement entre ses dents.

Je devrais organiser ce genre de cérémonie plus souvent ne serait ce que pour le plaisir de te voir peigné.

Elle tapote nerveusement de sa main libre la bras de son fauteuil, tandis qu'elle continue de l'autre à jouer avec son vin.

Tu vois tu n'es même pas le dernier..quand enfin des pas dans le couloir, un page qui précède une arrivée et annonce effectivement la présence d'Isa.

Isabelle de la Masure, arrive juste à répéter le page qui n'a pas retenu le nom complet de l'invitée

Malycia se tourne de nouveau vers le héraut.

On dirait que tout le monde est arrivé, nous allons pouvoir commencer dès qu'elle fait son entrée,honneur aux dames.

Lorgnant ensuite vers Illidan.

Si jamais tu changes d'avis tu pourras ainsi prendre tes jambes à ton cou.

Un caducée dans une main, un verre dans l'autre.. et le regard malicieux qui suit la Vicomtesse faire tourner le liquide dans le sein.. cachant ainsi son impatience.

Des pas, une voix, un nouveau venu.

C'est pas trop tôt, marmonne la Vicomtesse sans trop de discrétion entre ses dents.

Rouergue voici le premier des deux enfin arrivé, Illidan.

Se retourne et fait face à Illidan, inclinaison de tete

Enchantée de vous rencontrer. Je suis votre.... bourreau pour la journée. Avec un grand sourire.

N'ayant pas le temps de terminer sa présentation une nouvelle venue annoncée sans trop de forme. Puis suivi par un invité suremen. Un haussement de sourcil. Décidément les flamands étaient à part.


Dame  Isa, le bonjour et ravie de vous rencontrer.


Puis un mot de la Vicomtesse.

On dirait que tout le monde est arrivé, nous allons pouvoir commencer. honneur aux dames.  

Fort bien, nous pouvons commencer alors.

Un arret, fais signe aux deux futurs annoblis d'approcher.

Bonjour à Vous tous, Je suis Cleopatre dePayns, Héraut pour la marche Rouergue, et plénipotentiaire pour la marche Flandre. Et on m'appelle Rouergue.

Un arret avant de poursuivre.

Vous etes tous réunis, ce jour, car la Vicomtesse de Renaix. regard vers le trône, souhaite récompenser des gens méritants et les prendre comme vassaux sur ses terres.

Nouvel arret afin de bien faire comprendre l'importance du moment. Le changement de position sociale.


Je vais simplement vous rappeler les étapes de la cérémonie comme le veut le protocole.

L' impétrant (futur vassal) tete nue et sans épée, pose genou à terre, devant sa future suzeraine.
La suzeraine lui demande si il souhaite devenir son vassal.
Celui-ci répond et jure auxilium (aide), obsequim (respect/fidélité), consilium (conseil).
Puis la suzeraine lui promet alors à son tour bonne justice, protection et subsistance.

Suite à cela le vassal se relève, lui et la suzeraine échangent  ; soit un baiser de paix (baiser sur la bouche) soit une accolade vassalique symbole de clôture du serment.

Si tout ceci est clair pour vous, je suis prête à témoigner de cet octroy.

Un autre arret afin que tout soit bien compris, puis reprend.

Que Dona Isabelle de la Masure aux Hirondelles, s'avance devant la Vicomtesse Malycia.

Elle aussi était contente de revoir Isa, même si les évènements qui jalonnaient sa vie actuellement lui étaient difficiles à vivre, mais elle tentait comme elle le pouvait de la soutenir même si..elle l'avait lâchée au plus mauvais moment.

Je buvais...en vous attendant..bref.

Je suis ravie de te voir enfin et en si bonne forme, et avec un teint si...enfin il te va bien... et tu peux continuer de me tutoyer et me dire Malycia, comme avant, car ce n'est pas parce que tu vas devenir ma vassale que quoique ce soit changera entre nous.

Plus bas ajoutant cela comme pour elle même.

Tu pourras faire comme Toffie et m'appeler ta Suze

Elle aurait pu lui sauter au cou et venir la biser, elle n'aurait pas pris ombrage pour cette fois, elle était un peu froide parfois, c'était une évidence mais pas avec ses plus fidèles amis, et ils étaient bien trop peu nombreux pour qu'elle leur tourne le dos.
Mais ceux là, elle leur donnerait tout et sans compter.

Mais l'entrée intempestive de la plus célèbre figure tournaisienne, après elle et après son père évidemment..même si,  non finalement c'était lui maintenant, car les deux autres se faisaient bien trop rares à présent pour l'être encore.
Donc l'inénarrable Jo faisait lui aussi son entrée, elle lui en aurait voulu de ne pas être présent, car si il y avait bien un ami sur lequel elle pouvait toujours compter, c'était bien lui, et il avait intérêt à s'approcher pour venir la biser si il ne voulait pas recevoir une taloche, car maintenant qu'elle avait gouté au plaisir de l'assise du trône hors de question qu'elle en bouge ses fesses d'un pouce.

hé oh et moi alors on m'oublie? tu vas vite t'approcher et me saluer comme il se doit, bougre de flamand phylécastrope* sanguin!

Mais chuut la maitresse de cérémonie prenait les choses en main, et autant profiter du calme qui régnait encore dans cette salle pour que l'officiante puisse faire son travail.

Murmurant au blond faquin, et ta petite famille ne t'a pas accompagné?

Puis reprenant une certaine contenance, elle opine de la tête aux propos de Rouergue et laisse à Isa le soin de s'avancer comme elle l'a décidé.

* c'est pas moi c'est la censure moi j'avais écrit C O N? d'ailleurs c'est quoi un phylécastrope?^^

«C'est pas trop tôt.» Mais au moins, il était arrivé avant les invités, ce qui en soit n'était déjà pas mal sachant que l'événement le concernait, aussi se contenta-t-il de répondre simplement et en toute mauvaise foi, chose bien propre aux Tournaisiens, ou du moins à la plupart d'entre eux.

«Un voyageur égaré m'a demandé de lui indiquer le chemin pour Tournai...».

Il ne termina toutefois pas son récit qui aurait pu s'avérer passionnant autour d'une bière un soir d'hiver en taverne et se tourna vers la dame qui se présenta comme son bourreau. Il repensa alors aux multiples menaces de torture pour un rien en taverne de la part de sa future suzeraine durant sa formation militaire, à moins que l'alcool n'eut altéré ses souvenirs ? Pas le temps d'y réfléchir, le moustachu s'inclina poliment et répondit avec le sourire.

«Moi de même. Cela fait donc de moi votre victime ?»

Se tournant ensuite de nouveau vers Malycia le... complimentant sur sa tenue ? Le guerrier répondit avec une pointe d'amusement.

«'Suffit de demander, je me peignerai plus souvent !»

Après ces paroles, ce fut au tour d'Isa de se pointer, arborant un teint méditerranéen. Illi répondit à son sourire de manière identique. Aussi repensa-t-il à ses débuts en Flandres il y a quelques années de cela déjà, à Anvers.

Enfin, Jo à la blonde chevelure arriva, bloquant la sortie suite aux dernières paroles de la future Suzeraine. Illi afficha un large sourire en allant lui serrer la pince et en le remerciant d'être venu.

Puis finalement, reprenant son sérieux, l'impétrant comme venait de dire la Dame écouta ce qu'elle avait à dire, répétant le serment qu'il devrait prêter dans sa tête tentant tant bien que mal de retenir les mots à prononcer.

Un sourire vers Illidan avant qu'elle ne s'occupe du cas Isa, tout en lui répondant.

Trouves toi un peigne avec plus de dents la prochaine fois.

Puis à sa remarque :
«Moi de même. Cela fait donc de moi votre victime ?»

Non non, tu es MA victime, j'ai eu assez de mal à en trouver une consentante pour ne pas avoir à la prêter par dessus le marché.

Mais Isa entre temps s'était avancée juste devant elle, elle lui indique d'un mouvement du menton qu'elle doit s'agenouiller, c'est ainsi qu'on devait procéder comme l'avait si bien précisé l’égyptienne..enfin la rouerguaise..hum vous avez dit merguez?
Alors qu'elle s’exécute elle demande au page à sa disposition de lui amener le coffret qu'elle avait fait préparer, le temps qu'il courre jusque dans l'autre pièce ça lui laisse le temps de prononcer ce qui doit être dit.

Isa...ici devant témoin et surtout devant moi accepte tu de devenir ma vassale, d'autres disent aussi mon homme, mais elle trouvait la formule un peu trop..machiste.
Une œillade vers le héraut, c'était quand même sa première cérémonie en tant que suzeraine, elle était bien capable de gaffer, il n'y avait pas eu de répétition comme pour un mariage, alors que ma foi, le lien de vassalité n'était il pas aussi fort voir même plus que les liens du mariage?

Khalidia qui s'installe prés de lui et qui s'informe du déroulé de la cérémonie.

Khalichou a écrit:

On en est où ?

A la soupe de langue!

Un baiser vassalique est un geste symbolique puissant et digne, et n'a rien d'interlope... Mais Ypres est du genre à prendre ses désirs pour des réalités.

Le petit page à refait son apparition, donnant le temps à Isa de se reprendre dans sa promesse d'allégeance à sa tortionnaire, mais non je blague, à sa donc dorénavant suzeraine, si si elle a promis.
Pour les retardataires elle les a remarqué, et a noté les noms.
Elle se lève après avoir ouvert le petit coffret que tenait bien précieusement le page et en sort une broche finement ciselée (une épineuse rose)  qu'elle vient  piquer dans le chemisier de l'agenouillée.
D'une main tendue vers elle l'aide à se relever et prononce à son tour son serment en retour.

A toi Isa de la masure aux hirondelles, accepte ce gage, toi qui aime tant le rose te rappellera à ton épineuse suzeraine, et Je te promets le sel au baiser de ma bouche bonne justice, protection et subsistance. Et quand on connait le prix du sel, à la dernière promesse elle allait y donner tout son sens dès maintenant, tant pis pour Isa qui n'en voulait pas mais que ne ferait elle pas pour faire plaisir à son meilleur ami, et puis parce qu'elle en avait envie aussi.


Le menton de la belle est pris entre ses doigts délicats et à ses lèvres y dépose un baiser des plus sensuel, concluant ainsi sa promesse.

Tu peux cracher si tu veux maintenant!

Sourire enjôleur et presque victorieux de l'avoir ainsi baisée. (au sens propre hein ) Du coin de l'oeil elle lorgne vers Sly, décroisera t il les jambes?