jeanjacob Admin
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| Sujet: Procès ayant opposé Lejeune au Comté de Flandres Mer 23 Aoû 2006 - 14:32 | |
| Lejeune était accusé de haute trahison.
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict Le prévenu a été reconnu coupable de haute trahison. Vu les faits avoués par l'accusé.
Vu la demande du procureur etablissant le montant des forfaits à 10642 écus.
Vu que l'accusé est connu pour ses riches possession et devrait donc pouvoir honoré cette amende.
Vu les frais de nettoyage de la salle d'audience où l'accusé s'est suicidé s'elevant à approximativement 1000 écus (de nombreuses tapisserie de grandes valeurs ont été souillées).
Par ces motifs, je condamne l'accusé à une amende s'elevant au total à 11 642 écus.
Justice est rendue! Le prévenu a été condamné à une amende de 11642 écus. | |
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jeanjacob Admin
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| Sujet: Re: Procès ayant opposé Lejeune au Comté de Flandres Mer 23 Aoû 2006 - 14:32 | |
| - Lejeune a écrit:
- Louis-François pu lire la détermination dans les yeux de Jeanjacob, la détermination de le faire condamner.
Contrairement à ce que les yeux du procureur souhaitaient, louis-François ne fut pas impressionné outre mesure par cet acte d’accusation. Son flegme et sa détermination ne l’avait pas abandonné même dans les pires moments, ils étaient encore là même pour la dernière fois, louis-François ne pu ravaler sa fierté. Messire le procureur, pouvez-vous m'expliquez certaine choses?
Premièrement, comment puis-je être jugé par un traité de coopération judiciaire sachant que celui-ci a été signé par nos comtés après la date possible des faits.
Deuxièmement, comment puis-je être jugé sur de simple témoignage dont l'un vient d'une personne qui n'est pas exempt de tout reproche alors que l'autre est un ami fidèle du premier.
A mes yeux messire, vous ne pouvez me juger.
Louis-François, durant cette pause théâtrale, fit faire à son regard un tour de l'assemblée. Regardant les visages atterrés, en son fort intérieur, il comprit qu’il était temps. Temps d’en finir
Messire le juge, Messire le procureur, Peuple flamand, Ma conscience et ma morale me rappelle, Il est temps pour moi de cesser de me battre et de me cacher, il est temps pour moi de quitter cette vie de misérable, cette vie d’impie. Vous allez tous ici assister à la déchéance d’un homme qui s’est grandi toute sa vie pour être rattrapé par l’échelle qu’il a utilisée. Vous allez assister à un homme qui pour son bien personnel et celui de sa femme et de son fils, a corrompu son âme et vous a trahi. Oui, j’ai détourné des biens périgourdins, oui j’ai volé ce peuple à qui j’ai t’en donné mais à qui j’ai bien plus repris. J’ai honte de ces agissements, mais pas de leur utilisation. Car je ne suis pas le seul bénéficiaire de cette abomination. Cette patrie l’est aussi. Tout en prononçant ces paroles lourdes de conséquence, on pouvait voir louis-François se blanchir. La fierté et la hargne accumulées depuis longtemps grâce aux abominations disparaissaient.
Je souhaite qu’un jour mon fils puisse me pardonner. Je souhaite qu’un jour, en Flandre et en Périgord, Louis-François Lejeune ne soit plus synonyme de pillard. Que vive la Flandres libre et unie. Louis-François jeta les lettres qu’il avait brièvement griffonnées dans la matinée et profitant de l’erreur des gardes qui ne l’avait pas désarmé, il empoigna son épée. Cette même épée qui lui avait été donné par messire Kremroat il y a longtemps fut celle qui transperça le bas-ventre de son défunt porteur. Dans un râle de douleur mélangé à des larmes, louis-François s’étendit sur le sol marbrée du palais de justice. Ainsi avait-il vécu. | |
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