Rosa La Plus Belle Blonde des Flandres
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| Sujet: Xpax - brigandage [coupable - 2 jours et 20 écus] Ven 14 Mar 2014 - 23:22 | |
| Procès ayant opposé Xpax au Comté de Flandres
Xpax était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public. - Gondicaire a écrit:
- ***
Gondicaire en juge consciencieux avait écouté tous les protagonistes de l'affaire. Maintenant c'était clair. Il avait affaire à de vils brigands et le courroux de la justice Flamande allait s'ébattre sur le prévenue. *** Etant donné qu'une personne d'église a été victime d'un vol. Etant donné que le prévenu essaye de nous prendre pour des buses en racontant des histoires alambiquées de dons à des inconnus alors que Monseigneur Onael rendait service à la communauté des fidèles en transportant des marchandises pour le compte de la mairie de Tournai. La charité d'un repas ne saurait comprendre les marchandises commandées par une mairie
Je vous conseille Xpax de ne plus commettre ce genre de méfaits. La seule manière de faire fortune c'est uniquement par le travail.
Vu le Livre II Chapitre 2 opus 3 article 2 du corpus législatif Flamand. Vu le Livre II Chapitre 2 opus 1 article 4 du corpus législatif Flamand.
Je vous condamne à deux jours de prison et vingt écus d'amende. Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et � une amende de 20 écus. - Ascalion a écrit:
- Acte d'accusation
Votre Honneur,
Nous sommes ici ce jour pour traiter de faits punissables commis par le nommé , en date du 21 février 1462, sur les routes aux alentours de Tournai. L'agresseur était avec deux acolytes du nom de Cordelia58 et yann58390.
L'individu est accusé d'avoir agressé l'archevêque Onael. La victime affirme par ailleurs avoir été dépossédée de ses biens sous la menace des armes. Le butin est estimé à plusieurs centaines d'écus.
Ces faits constituent un trouble à l'ordre public.
Les loi enfreintes : Op. 3. De la moyenne Justice. (Livre II, Chap II) Article 2. Du Trouble à l’Ordre publique : Constitue un acte de Trouble à l’Ordre public toutes actions correspondant à un vol de richesse (marchandises et/ou écus) d'une autre personne avec ou sans intention de la tuer, de la blesser.
Accusé, veuillez vous lever.
Je vous informe que :
1- Vous êtes ici pour avoir enfreint le Corpus Législatif des Flandres que vous pouvez consulter ici : Gargote > Corpus Législatif et décrets flamands
2- Vous avez droit à un avocat. Si vous en connaissez un, vous pouvez dès maintenant l'inviter à la barre comme témoin. Si vous n en connaissez pas, vous pouvez en demander un et on vous en désignera un d office.
3- Vous resterez libre pendant toute la durée du procès, en attendant le verdict.
Sera appelé à témoigner: Onael_, victime de l'agression
Ascalion d'Abancourt Le 21 Février 1462 Procureur des Flandres - Xpax a écrit:
- Première plaidoirie de la défense
Xpax s'approcha de la barre et déclara: "M. le Procureur, M. le Président, Je crois qu'il s'agit d'une erreur. En effet je me souviens bien que Dame Onael croisa notre route. Nous reconnûmes en elle le représentant du Très Haut et lassés de nos rudes brig... euh travaux nous décidâmes de passer la nuit là où nous nous trouvions. N'ayant pu acheter notre pitance, nous quémandâmes l’aumône à Dame Onael, qui d'une charité extrême nous légua plus que nécessaire à notre subsistance. Il est vrai que mes camarades ne sont pas tous empreints de politesse, ni de délicatesse, vous avez pu vous en rendre compte... cependant il ne s'agissait pas là de menace, ni de voie de fait dans le dessein de nous faire remettre des vivres contre la volonté de Dame Onael, je vous assure. Nous sommes navrés que les circonstances des faits, aient pu être interprétées ainsi." Xpax regagna son siège parmi les prévenus. - Ascalion a écrit:
- Réquisitoire de l'accusation
Votre Honneur,
Mon réquisitoire sera très court. Nul besoin d'argumenter plus que de raison pour vous convaincre de la culpabilité de cette individu.
Premièrement, les versions des trois accusés ne concordent pas. Sûrement se sont-ils accordés sur leur ligne de défense, ils n'ont cependant pas eu le temps de s'accorder sur les détails. L'un parle d'un soi-disant transport de marchandise pour aider la victime, l'autre pas. Pourquoi ?
Deuxièment, pourquoi la victime aurait-elle porté plainte après avoir donné ses biens ? Pour les piéger ? Excusez-moi votre Honneur, mais il est grotesque de penser que notre Archevêque ait pu pensé piéger des individus qu'elle ne connait absolument pas. Et si tel avait été le cas, elle ne leur aurait pas donné tout ses biens.
Je tiendrai mots pour mots le même discours lors du procès de Xpax, autre incriminé dans l'affaire.
Fait à Bruges le 8 Mars 1462 Par Ascalion d'Abancourt Dernière plaidoirie de la défense La personne intéressée ne s'est pas manifestée. - Onael a écrit:
- L'accusation a appelé Onael_ à la barre
Voici son témoignage : *L'Archevêque de Malines s'avança et salua poliment les membres de la Cour,avant de prendre la parole,reprenant son témoignage,qui ne changea pas d'un brin d'un procès à l'autre*
Votre Honneur,Messire Procureur,s'il est des circonstances,elles sont loin d'être celles décrites par cet homme.J'ai grande habitude des Aumônes,vous vous en doutez,et celle ci,faite à l'aide d'épées pointées vers moi,sont loin de ressembler aux aumônes aristotéliciennes...Devant vous,votre Honneur,et Procureur,je jure à nouveau devant Dieu n'avoir jamais donné les biens de l'Eglise que je transportais. Je cheminais paisiblement vers Tournai,après avoir séjourné quelques jours à Bruges,où j'ai ordonné un nouveau Curé pour la ville.Margot,ma suivante,conduisait la charrette qui transportait des pots de culture pour le maire de Tournai,ou encore de la pierre du Comté,que l'on m'avait confié pour la construction d'une cheminée.J'avais aussi une hache ,chèrement acquise pour permettre la coupe de bois à Anvers et aider ainsi la ville de Dunkerque où je réside,ou encore des plantes,que j'apportais à Soeur Rosa,médicastre à Tournai,et à qui elles auraient été bien utile.Voyez,tous ces biens servaient les intérêts du Duché et des paroisses de mon Diocèse.Leur vente devait financer les coffres de l'Archevêché,je ne les estimaient donc pas comme des biens personnels que j'aurais pu céder sans ambages aux premiers venus. Nous cheminions donc,paisiblement,Margot sur la charrette et moi sur Suie,mon Frison,quand trois ombres ont surgies devant nous.Elles brandissaient toutes trois des épées,et voulaient que je leur laisse tous mes biens. J'ai demandé à Margot de descendre de la charrette,sachant pertinemment qu'il serait vain de tenter quoique se soit.Malheureusement,tous les biens ne semblaient pas leur suffire,et ils en voulaient aussi à mon cheval,magnifique au demeurant,et à la bourse que je portais à la ceinture.Alors que l'un d'eux tenta de m'asséner un coup,je me suis défendu avec mon bâton,que j'ai appris fort heureusement à manier. Hélas,à trois à s'acharner sur ma frêle personne,comment aurais je pu résister?Cela à juste permis à ma suivante de fuir,avec mon chien,encore trop jeune pour me défendre.J'ai juste eu le temps de claquer la croupe de Suie pour qu'il s'échappe aussi,avant de me voir asséner un coup en plein visage qui me fit tomber au sol. Quand on m'arracha la bourse qui était à ma ceinture,ils se permirent de m'asséner un coup de pied,qui selon les constats de Soeur Rosa,médicastre,m'ont brisé des côtes. Je me suis ainsi réveillée bien longtemps après,et j'ai pu gagner tant bien que mal et au prix de grandes souffrances Tournai...Je tiens à préciser à la Cour qu'à aucun moment ,je n'ai dit que j'étais "Femme d'église".Il vous sera donc aisé de déduire que ces malandrins ont su reconnaitre en le blason qui ornait ma charrette,des armes épiscopales,et qu'ils m'ont donc attaqué en sachant pertinemment qu'il frappait un clerc de notre Sainte Eglise.Je me permets aussi de rappeler que le Concordat de Lannoy Clairambault,liant les Flandres à l'Eglise appui la gravité de tels actes. Pour terminer,je tiens à préciser que je suis bien désolée de voir que ces personnes n'ont su prendre la main tendue,le jour même de leurs exactions,où je leur proposais,contre retour des biens,ma clémence,et le Pardon.
*Sur ces mots elle retourna s'asseoir et attendit patiemment la suite* | |
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