Les sabots bourguignons, du destrier il va de soit, avaient martelé le sol Flamand. Le bourguignon, le duc cette fois, mis pied à terre dans la cour du château. un sourire aux lèvres adoucissait son faciès d'oiseau de proie, yeux perçant, nez aquilin et cheveux "aile de corbeau". il souriait, car lui était qui était féru de l'histoire de Bourgogne, ne pouvait qu'aimer venir en Flandre. Après tout, flamands, picards, hollandais, comtois et bourguignons étaient fait pour s'entendre.
Sur son pourpoint riche et rouge la toison d'or, reposait. la ferraille de son épée fut lustrée et le reste de sa tenue bien soignée.
La Balbuzard se fit guider à travers le palais comtal ou il fut introduit.
De sa voix rocailleuse, usée à hurler les ordres sur les champs batailles, il tonna, en bon lion, un puissant :
Bonjour à tous !