Krystel Martin
Nombre de messages : 1140 Localisation : Dunkerque Date d'inscription : 04/12/2008
Feuille de personnage Rang Social: Artisan Ville: Dunkerque Grade: Aucun
| Sujet: Rapport sur le remplissage de la mine de fer Mar 28 Juin 2011 - 17:13 | |
| - Citation :
RAPPORT SUR LE REMPLISSAGE DE LA MINE DE FER DU COMTE DE FLANDRES
Remis à la Comtesse de Flandres,
le 30 décembre de l’an de grâce 1458,
à Bruges,
Par Klesiange d’AcierIntroduction
Faire les états des lieux de la population de Tournai puis de la mine de fer est indispensable à la formulation ultérieure de propositions.L'état de la population de TournaiPar « population de Tournai », il faut entendre l’ensemble des résidents tournaisiens. Cela exclut naturellement les habitants d’autres villes et qui sont de passage à Tournai.
Les résidents présents à Tournai sont principalement composés d’érudits, d’artisans, de simples paysans, de vagabonds et de « nouveau-nés » dont le nombre est toujours important mais aussi particulièrement variable.
Au sein de chacune de ces catégories sociales, il faut bien distinguer les actifs de ceux qui ne le sont pas. Toute constitution d’effectifs miniers prenant appui sur les habitants de Tournai ne peut se faire qu’à partir des actifs.
Pour chaque couche sociale, le tableau reproduit ci-dessous confronte la proportion d’actifs au nombre total de résidents.Sources : enquête privée.
Note : Ces chiffres ont été récupérés à un moment où les retraites commençaient à poindre en raison des soi-disant fêtes. Ils ont l’avantage de dresser un recensement pessimiste.
Avant toute chose, il faut remarquer que les proportions des trois catégories sociales dominantes – à savoir érudits, artisans et simples paysans - sont à peu près équivalentes.
Egalement, il est à noter que la proportion d’inactifs est généralement plus importante dans la catégorie des « nouveau-nés ».
Enfin, la catégorie des vagabonds connaît une proportion d’actifs nettement plus importante que dans les autres catégories sociales.L'état de la mine de ferLa mine de fer connaît des taux de fréquentation inégaux depuis plusieurs mois.
En raison des récentes perturbations liées d’une part aux prétendues fêtes de fin d’année et d’autre part à la fermeture de la mine d’or située entre Dunkerque et Bruges, l’examen de l’évolution des taux de fréquentation de la mine de fer au-delà du 21 décembre n’apparaît pas pertinente.
En outre, les « facteurs positifs présumés » ayant pu agir sur les taux de remplissage de la mine de fer de Tournai ne se sont réellement manifestés qu’à partir de la moitié du mois d’octobre.
Il apparaît donc raisonnable de procéder à l’examen de l’évolution des taux de fréquentation de la mine de fer entre le 14 octobre – date à laquelle le cortège comtal a stationné à Tournai - et le 21 décembre – date à laquelle la mine d’or a été fermée -.
Le tableau ci-dessous reproduit les taux de fréquentation de la mine de fer entre le 14 octobre et le 21 décembre ainsi que les « facteurs positifs présumés » ayant pu jouer sur ces taux durant la même période. A noter que l’ajout du terme « présumé » provient du fait que les liens de cause à effet ne peuvent être établis sûrement en raison de l’impossibilité technique de procéder à un recensement journalier de l’identité des mineurs et des raisons objectives ayant conduit ces derniers à se rendre à la mine. Sources : décrets municipaux ; messages du porte parole ; chiffres quotidiennement publiés par le Commissaire aux mines en exercice.
Cc = Cortège comtal FsF = Intervention des Forces Spéciales Flamandes S 22 =Salaire à 22 écus et 19 minimum en caractéristique VfV = Interdiction de la vente des fruits du verger
Notes : - le cortège comtal est généralement composé d’une bonne partie sinon totalement de tournaisiens. Il faut donc relativiser son influence sur le taux de remplissage, voire considérer qu’il n’influe pas lorsqu’il est composé uniquement de tournaisiens. En effet, le Cortège comtal stationné à Tournai rend à la mine les tournaisiens dont il l’avait dessaisie. - des soldats de l’ost ou des volontaires des villes flamandes avoisinantes ont pu se rendre à Tournai pour piocher dans la mine de fer. Ils ont sans aucun doute constitué des facteurs positifs de remplissage de la mine de fer. Mais en l’absence de tout recensement de ces deux catégories, il est impossible de connaître les dates au cours desquelles ce type de main d’œuvre a pu représenter un facteur positif de remplissage de la mine de fer. - à partir du 3/12, il y a eu abandon de la mesure interdisant la vente des fruits du verger par le maire de Tournai. - entre le 28/11 et le 14/12, mise en place du nouveau Conseil comtal et début de la tournée comtale à Bruges et Dunkerque. - le Cortège comtal ne comprend pas que les conseillers et ne comprend pas nécessairement tous les conseillers.
Les taux de fréquentation de la mine de fer ainsi mis en rapport avec les facteurs positifs présumés de remplissage amènent à tirer plusieurs enseignements :
- Il faut d'abord souligner ce que tout le monde sait déjà à savoir que le remplissage de la mine de fer à son taux maximal ne peut procéder de l'initiative spontanée des habitants de Tournai.
- Parmi les facteurs positifs présumés en rapport avec les mesures contraignantes prises par la mairie de Tournai, il apparaît clairement que celui consistant à régler le problème de remplissage des mines par la réglementation de l’embauche (mesure S 22) n’est pas en lui-même décisif.
- Il est impossible d’évaluer l’impact réel de la mesure relative à l’interdiction de la vente des fruits du verger (mesure VfV) étant donné que cette mesure n’a jamais été mise en œuvre seule, mais au contraire, concomitamment avec plusieurs autres facteurs positifs présumés.
- Mis à part le cas où il est uniquement composé de tournaisiens, le cortège comtal a eu un impact visible sur le taux de remplissage des mines.
- Les taux les plus forts correspondent à l’intervention des facteurs positifs présumés en rapport avec la main d’œuvre extérieure (Cortège comtal ou/et FsF ou/et probablement soldats de l’Ost ou/et volontaires des villes flamandes avoisinantes) conjugués aux facteurs positifs présumés en rapport avec les mesures contraignantes prises par la mairie de Tournai.
Pour clore cet état des lieux, il serait logique de considérer que l’association des multiples formes de main d’œuvre extérieure avec les deux mesures contraignantes prises par la mairie de tournai constitue le remède à l’irrégularité des taux de remplissage de la mine de fer des Flandres.
Pour autant, un certain nombre de ces facteurs positifs présumés ne produisent peut être aucun des résultats attendus. Le risque pour que les personnes concernées produisent des efforts inutiles devient réel de par ce simple fait.
En outre, le recours disproportionné à la main d’œuvre extérieure se fait nécessairement au dépend de l’activité économique des autres villes ou de l’activité militaire en général.
Egalement, conserver les mesures contraignantes pesant sur les habitants de Tournai conduit d’une part à mettre de côté la source de richesse la plus stratégique de la ville de Tournai à savoir le marché du fruit et d’autre part à réserver l’accès aux emplois hautement rémunérés aux plus anciens et donc aux déjà riches.
Enfin, il ne faut jamais oublier que plus les contraintes existent, plus les risques d’exode progressif de la population ainsi que de hausse des taux de mortalité - hausse liée au peu d’intérêt que finit par présenter la vie - augmentent. Il serait regrettable sinon scandaleux que le politique se contente d’évaluer à court terme les effets produits par ses décisions alors que la vision sur le court terme est justement celle trop longtemps adoptée par une bonne partie des tournaisiens et qui est la cause principale des difficultés à remplir la mine de fer. La contrainte doit donc être mesurée et seulement complémentaire pour ne pas se transformer sur le long terme en un agent nocif pour le Comté.
Au vu de l'ensemble de ces observations, le rapport préconisera avant toute chose une répartition équilibrée des efforts dans le but de produire des effectifs pleins et constants plutôt qu’un arsenal de mesures contraignantes, naturellement empruntes d’effets pervers. Le rapport se concentrera d’abord sur une mobilisation rationnelle des résidents actifs de Tournai par l’établissement d’une programmation minière. Puis il recommandera de compléter cette mobilisation villageoise par le recours à une main d’œuvre extérieure ajustée, à une stimulation de l’aléa, sans oublier l’inévitable recours à une série de mesures d’accompagnement.I. La programmation des résidents actifs de Tournai Il s’agit de programmer une répartition des tournaisiens dans les mines suivant les jours de la semaine. 1)La programmation du travail en semaine La semaine est divisée en trois périodes de travail. Par exemple : une première période composée du lundi, du mardi et du mercredi ; une deuxième période composée du jeudi et du vendredi ; une troisième période composée du samedi et du dimanche.
Il est à noter que la division de la semaine de sept jours par trois conduit nécessairement à une période plus longue que les deux autres.
A chacune de ces périodes, doit être associée une des trois grandes catégories sociales que la ville de Tournai connaît. Sachant que les simples paysans n’ont pas d’échoppe à faire fonctionner et qu’ils ont moins de chance de décrocher un emploi dans les champs, il est préconisé de calquer cette catégorie sociale sur la période de travail de trois jours. Par exemple : les simples paysans travaillent à la mine le lundi, le mardi et le mercredi ; les artisans travaillent à la mine le jeudi et le vendredi ; les érudits travaillent à la mine le samedi et le dimanche.2)L'incitation des résidents actifs de TournaiLe problème principal de cette programmation est de s’assurer de la réalité d’une telle répartition. Il ne faut guère se faire d’illusion. Parce qu’il y a des inactifs et parce que certains n’ont aucun sens civique, nous ne parviendrons jamais à orienter tous les simples paysans à la mine certains jours de la semaine bien définis pas plus que nous ne pourrons le faire pour les artisans ou les érudits.
Pour autant, il est nécessaire de s’assurer la présence d’un contingent minimum. Ce noyau dur de tournaisiens inclus dans la programmation n'est qu'un socle mais constitue le socle indispensable sur lequel la main d’oeuvre extérieure ainsi que les éléments en rapport avec l’aléa viendront se greffer et compléter les effectifs de la mine.
Afin de constituer ce noyau dur de tournaisiens, une lettre personnelle et « accrocheuse » sera envoyée à chacun des résidents de Tournai pour solliciter leur participation au programme. En cas de non réponse, une deuxième lettre sera envoyée. Pour optimiser les chances d’obtenir des effectifs importants, la méthode du harcèlement n’est certainement pas à exclure. En cas de réponse positive, le tournaisien sera informé des jours de la semaine où il s’engage à travailler à la mine ainsi que de la possibilité qu’il a d’y travailler les autres jours de la semaine, s’il le souhaite ou s’il n’a pas le choix.
Pour ce faire, une équipe permanente de 6 tournaisiens volontaires est constituée. Elle a en charge de tisser puis de maintenir le lien entre les résidents actifs et le programme. Ils procèdent notamment à l’envoi des lettres types préalablement recopiées par leurs soins. Etant donné que le nombre d’actifs à contacter pour la mise en place du programme varie entre 70 et 80 personnes, cela revient à confier à ces 6 tournaisiens volontaires le suivi de 14 actifs maximum par personne. II. L’appel à une main d’œuvre extérieure ajustéeIl existe plusieurs types de main d'oeuvre extérieure mobilisable en Flandres. Une fois cette main d’oeuvre mobilisée, il faut progressivement l’ajuster aux besoins de la mine.1)Les types de main d'oeuvre extérieure mobilisableEn premier lieu, il est primordial de faire appel au volontarisme des habitants des autres villes qui sont autant concernés que les tournaisiens par le problème de la mine de fer. Cette solution n’est pas nouvelle. Cependant, pour ne pas pénaliser les villes et pour éviter des déséquilibres, le système le plus adéquat serait l’organisation d’un roulement. En ce sens, il est plus que conseillé de constituer une équipe de volontaires par ville. Sur les quatre semaines que compte un mois, chaque équipe de volontaire serait envoyée piocher à Tournai durant toute la durée d’une de ces quatre semaines. Pour un mandat comtal, chaque ville aurait alors participé au remplissage de la mine de fer de Tournai par deux fois.
En deuxième lieu, il est préconisé de faire travailler une majorité de membres du Conseil à la mine de fer. Fixer leur nombre à 9 ne paraît pas excessif compte tenu du fait que la probabilité pour qu’il y ait déjà des tournaisiens au Conseil n'est pas négligeable. En tout cas, rien n’oblige à ce que les 9 conseillers soient toujours les mêmes durant toute la durée du mandat.
En troisième lieu, il faut rappeler que l’une des spécificités des Flandres est d’être composée de deux types d’armée. L'une directement rattachée au Comté, l'autre plus hybride car reconnue dans le Corpus législatif mais financée par des capitaux privés. Il pourrait être demandé aux commandants de chacune d’elles d’envoyer un contingent de soldats dans les mines pour piocher toute une semaine. Cependant, étant donné le risque de friction qui pourrait exister entre les soldats de l’Ost et les soldats des FsF ainsi que les missions respectives de ces deux ordres militaires, il serait sans doute plus intéressant d’organiser là encore un roulement. Le contingent de soldats de l’Ost pourrait venir piocher une semaine tandis que le contingent de soldats FsF viendrait piocher la semaine suivante. Rien n’exclut que les soldats composant ces contingents puissent être différents suivant les cycles. 2) L'ajustement de la main d'oeuvre extérieureUne fois mobilisée, la main d'oeuvre extérieure représente le complément le plus sûr à l'effort effectué par les résidents actifs de Tournai intégrés dans le programme. Malgré tout, il serait préjudiciable pour l'équilibre du Comté d'en abuser.
Au fur et à mesure, il deviendra possible de moduler les effectifs de cette main d’œuvre extérieure en fonction des taux de fréquentation.
Pour bien observer les résultats des mesures prises hors appel à la main d’œuvre extérieure, il serait indispensable que les individus composant cette dernière se rendent à la mine le plus tard possible dans la journée. Ceux qui n’auront pu se rendre à la mine devront le signaler pour que le trop-plein de main d’œuvre extérieur soit comptabilisé chaque jour. C’est uniquement de cette manière que la modulation des effectifs de la main d’œuvre extérieure pourra s’opérer.
A noter qu’en cas de mine pleine, les effectifs de la main d’œuvre extérieure mobilisée pourront toujours se rabattre sur le verger ou sur les travaux dans les champs.III. La stimulation de l’aléa L’énonciation des modalités d’intervention sur l’aléa en passe nécessairement par l’identification des éléments qui en sont à l’origine. 1) Les figures de l’aléaCet aléa dans la fréquentation des mines est engendré par :
- des résidents de Tournai qui ne participent pas au programme
- des résidents participant au programme qui décident de se rendre à la mine alors que ce n’est pas leur jour
- des vagabonds
- des nouveaux nés actifs
- des étrangers, qu’ils viennent d’autres villes flamandes ou d’autre comtés, hors volontaires recensés. 2) L’intervention sur l’aléa Il faut bien avoir conscience que des personnes se rendent à la mine sans qu’il soit possible de calculer leur nombre ni de prévoir à l’avance leur effectif. Les mesures exposées jusque là n’ont aucun autre but que de minimiser l’importance de l’aléa dans la fréquentation des mines.
Pour autant, il demeure possible d’agir sur cet aléa :
- Le maire ou autre a la possibilité d’écrire des lettres individuelles aux vagabonds pour les orienter vers la mine certains jours de la semaine et leur proposer en contrepartie un tarif légèrement avantageux pour racheter leurs fruits les jours où ils ne travaillent pas.
- Le tribun peut clairement user de son influence pour orienter les « nouveau-nés » en direction de la mine.
- La douane ou la prévôté peuvent encourager les étrangers à se rendre dans les mines durant leur passage. IV. Les mesures d'accompagnement Les mesures d’accompagnement peuvent avoir pour objet de faire durer dans le temps certains des dispositifs décrits jusque là mais elles peuvent aussi relever de l'ordre de l'intervention économique.1) Les mesures d’encouragement- Etant donné que les propositions figurant dans ce rapport se basent sur le volontariat et le sens civique, il serait incontestablement contre-productif d'ajouter des mesures de type loterie, récompense systématique ou encore dégrèvement d'impôt. De plus, la généralisation de ces mesures « fantaisistes » compliquerait fortement la tâche des maires. Sans oublier que ce type de mesure ne touche pas la catégorie de tournaisiens dont la vie se résume à manger-travailler-dormir. Par contre, l'indemnisation de ceux qui se déplacent jusqu'à Tournai par la mise sur le marché de denrées à un prix nettement inférieur à celui normalement pratiqué est une mesure qui se justifie pleinement.
- Au bout d'une semaine de lancement du programme, il est préconisé de procéder à une augmentation symbolique du salaire des mines -quelques denier- pour saluer le volontarisme à la fois des résidents tournaisiens inclus dans le programme mais aussi de la main d’œuvre extérieure. Ces résidents tournaisiens inclus dans le programme seront informés par lettre personnelle du lien de cause à effet entre leur investissement et l’augmentation du salaire des mines.
- Parce que la crise est l’occasion de tout remettre à plat et parce qu’aucune force ne doit être négligée, il est nécessaire de prévoir des postes de supervision pour la noblesse à partir desquelles elle pourra travailler à la mine sans se salir les mains. C’est ainsi qu’elle fera profiter le peuple des avancées techniques dont seule une élite est en droit d’avoir les clefs .
- Dans le but de faire durer les mesures en rapport avec la mobilisation des tournaisiens (programmation des actifs de Tournai et stimulation de l’aléa) et de la main d’œuvre extérieure, il est souhaitable d’institutionnaliser une autorité nouvelle dont l'existence serait par ailleurs prévue par le Corpus législatif flamand. Cette autorité à laquelle le titre de « chef de la mine » pourrait être attribué serait chargée non seulement d’assurer le contrôle du trop plein de main d’œuvre extérieure grâce à un système de pointage (ceux parmi la main d’œuvre extérieure qui n’auraient pu se rendre à la mine pointeraient dans un bureau visible depuis la halle) mais aussi de superviser l’envoi des courriers, de planifier à nouveau les semaines si besoin etc… Cette autorité constituerait le lien entre la réalité des mines et le politique, celui-ci représentant par nature la seule entité disposant des leviers utiles à une régulation efficace. 2) Les mesures économiques- Hormis son côté pratique, la répartition des journées de travail à la mine par couche sociale a l’avantage de permettre des sanctions ciblées sur ces couches en fonction de leur niveau d’investissement à la mine. Par exemple, si les artisans et les érudits ne répondent pas favorablement à l’appel à intégrer le programme, il est possible de les informer d’une augmentation des impôts à venir en raison de leur manque d’investissement et de procéder quelques jours après à l’augmentation de la taxe réservée aux échoppes. Autre exemple, si les simples paysans ne répondent pas favorablement à l’appel à intégrer le programme, il est possible de les informer d’une augmentation des impôts à venir en raison de leur manque d’investissement et de procéder ensuite à l’augmentation de la taxe sur les champs tout en diminuant la taxe sur les échoppes pour ne pas désavantager les artisans et les érudits.
- Pour sauvegarder les apports stratégiques du verger et ne pas pénaliser les plus pauvres qui se rendent pourtant régulièrement à la mine, il est recommandé d’annuler le décret portant interdiction de la vente des fruits du verger durant la mise en place du programme de remplissage des mines. Cependant, bien que les effets positifs de cette mesure n’aient pas été démontrés (cf. statistiques présentées ci-dessus), il serait bon de ne pas la condamner définitivement. Ses effets sur le remplissage de la mine sont probables et il est sans doute opportun d’y recourir en cas de dysfonctionnement des mesures énoncées précédemment (programme non suivi, main d’œuvre extérieure démobilisée etc…)
- Afin de ne pas valoriser plus que de raison le travail dans les exploitations céréalières ou animalières par rapport au travail dans les mines, il est souhaitable que l’embauche en dessous de 22 écus soit de nouveau autorisée. Cela implique évidemment de revenir sur la grille des salaires actuellement en vigueur selon laquelle aucune embauche ne peut être faite à Tournai pour un salaire inférieur à 22 écus (mesure S 22). Le sacrifice n’est pas lourd étant donné que de sérieux doutes existent quand à l’efficacité d’une telle mesure à l’endroit de la fréquentation de la mine de fer (cf. statistiques présentées ci-dessus). Il faut en effet rappeler que les incidences positives de cette mesure n’ont pas été démontrées. A noter d’ailleurs que certaines personnes interrogées sur le sujet ne croient absolument pas en son utilité.
- La fixation des salaires en dessous de 15 écus afin de rendre les mines plus attrayantes est une mesure hautement séduisante mais qu’il faut accueillir avec beaucoup de réserves. Outre le fait que la conformité d’un tel décret avec le droit royal actuellement en vigueur n’est pas certaine, il ne faut pas oublier que le salaire minier se délivre en deux fois et qu’un individu dont la vie se résume à manger-travailler-dormir préfèrera toujours un salaire journalier de 13 ou 14 écus plutôt qu’un paiement différé. Sa vision est celle du court terme et cette donnée ne doit jamais être négligé par le décideur politique.
En conclusion, les efforts pour remplir régulièrement la mine de fer sauront être répartis de manière juste, équilibrée et responsable à l’égard de l’avenir des Flandres uniquement si plusieurs leviers sont simultanément actionnés. C’est ainsi que la programmation hebdomadaire des résidents actifs de Tournai, la mobilisation des membres du Conseil, de détachements de l’Ost et des FsF, de villageois issus de l’ensemble des villes flamandes, des vagabonds, des étrangers, voire même des nouveau-nés par l’intermédiaire du tribun sont autant de mesures qui, mises en relation avec un ensemble de dispositifs d’encouragement et des assouplissements économiques, doivent pouvoir conduire à des taux de remplissage régulièrement élevés sinon maximaux de la mine de fer du Comté de Flandres. - Citation :
ANNEXES
Personnalités contactées pour la réalisation du rapport :
Khalidia, Commissaire aux mines Lord_dams, Capitaine des Flandres Ascalion, Juge des Flandres Dragonf1re, Recteur de l’Université Slamjack, Général des FsF Blacky, Maire de Tournai Pinolebouru, Maire d’Anvers Alineaire, Maire de Bruges Woodland, Maire de Dunkerque Doudou, Maire de Ghent Malycia, ancienne Comtesse Ascalon, ancien Commissaire aux mines Calyn, ancien Maire de Tournai
Personnalités contactées ayant répondu :
Khalidia, Commissaire aux mines Lord_dams, Capitaine des Flandres Ascalion, Juge des Flandres Dragonf1re, Recteur de l’Université Slamjack, Général des FsF Blacky, Maire de Tournai Alineaire, Maire de Bruges Doudou, Maire de Ghent Malycia, ancienne Comtesse Ascalon, ancien Commissaire aux mines Calyn, ancien Maire de Tournai
Personnalités contactées n’ayant pas répondu :
Pinolebouru, Maire d’Anvers Woodland, Maire de Dunkerque
Composition de l’équipe chargée de recenser les volontaires des villes flamandes et d’envoyer les courriers aux résidents actifs de Tournai :
Angeline_des_yris
Calyn
Eilhin
Erkamion
Giovani
Idiotemariote
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Krystel Martin
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| Sujet: Re: Rapport sur le remplissage de la mine de fer Mar 28 Juin 2011 - 17:28 | |
| - Citation :
Présentation des méthodes de remplissage de la Mine de fer de Flandres
Remis à la Comtesse de Flandres,
le 13 janvier de l’an de grâce 1459,
à Bruges,
Par Klesiange d’Acier
L’aléa est inévitable mais l’atténuation de ses effets est la seule alternative possible à la contrainte excessive. La contrainte excessive imposée sur le long terme conduirait inévitablement à un dépeuplement accéléré du Comté. Une fois encore, il ne s’agit pas d’éradiquer la contrainte, il faut simplement en diminuer l’intensité.
L’atténuation des effets de l’aléa repose sur deux dispositifs principaux à savoir la mobilisation hebdomadaire des actifs de Tournai et la mobilisation de la main d’œuvre extérieure.
I. La mobilisation hebdomadaire des actifs de Tournai
Les résidents actifs implantés et les résidents actifs nouveau-nés sont soumis à des traitements distincts.
1) Les résidents actifs implantés
La programmation hebdomadaire des actifs de Tournai est la base du remplissage quotidien et constant de la mine de fer de Flandres.
Parmi les tournaisiens implantés et au regard des actifs seulement, chaque catégorie sociale constitue un apport potentiel de main d’œuvre :
Apport potentiel des érudits : 27 individus
Apport potentiel des artisans : 24 individus
Apport potentiel des simples paysans : 24 individus
Apport potentiel des vagabonds : 5 individus
La programmation des actifs se fait selon l’emploi du temps suivant :
1 = Simples paysans 2 = Artisans 3 = Erudits V = Vagabonds R2 et R3 = Réseau de tournaisiens très actifs Artisans et Erudits.
Il n’y a bien sûr aucun moyen fiable de s’assurer que le résident actif de Tournai remplira bien son obligation de présence dans la mine.
Il faut donc s'appuyer sur des mesures pour stimuler son investissement :
-Envoi d’un premier courrier personnalisé par les membres de l’équipe de remplissage afin de lui expliquer la situation et d’établir un premier lien direct entre le membre de l’équipe qui deviendra son référent et le résident actif de Tournai en question.
-Envoi d’un second courrier personnalisé où chaque résident actif de Tournai est informé par son référent de ses trois jours de mine par semaine par un membre de l’équipe chargée du remplissage de la mine de fer.
-La veille au soir de chacun des 3 jours qui concerne le résident actif de Tournai, son obligation quotidienne lui est rappelé chaque fois par son référent. Un message général peut venir s’y ajouter.
Il faut également lui offrir des compensations :
Etant donné que le résident actif de Tournai ne doit travailler que 3 jours par semaines (4 jours pour les vagabonds), la vente des fruits du verger doit être de nouveau autorisée.
Egalement, l’abaissement du salaire minimum pour les travaux liés à l’élevage ou aux champs à 15 écus est souhaité.
2) Les résidents actifs nouveau-nés
Ils sont encouragés par le tribun de Tournai à se rendre à la mine.
Apport potentiel à la mine : 16 individus
II. La mobilisation de la main d’oeuvre extérieure
Ce n’est qu’après avoir évalué les apports réels de chaque type de main d’œuvre qu’il deviendra possible d’évoquer l’ organisation hebdomadaire de la main d’œuvre extérieure.
1) Les apports réels de chaque type de main d’œuvre
L’apport réel correspond à l’apport que tel ou tel type de main d’œuvre extérieure apporte moins les tournaisiens qui pourraient en faire partie.
-Les conseillers :
Moyenne des conseillers Tournaisiens par mandat : entre 2 et 3 individus.
Apport réel de l’ensemble des conseillers (les 12 à la mine) : entre 9 et 10 individus 9 conseillers au moins doivent piocher à Tournai durant tout le mandat.
Apport réel des conseillers après application de l’obligation de travail : entre 6 (3 sont tournaisiens parmi les 9 mobilisés) et 12 individus (Aucun n’est tournaisien parmi les 9 mobilisés).
-Les militaires :
Nombre de soldats proposés par l’Ost : 5 maximum
Apport réel de l’Ost (hors missions) : entre 0 et 5 individus
Nombre de soldats proposés par les FsF : de 5 à 8
Apport réel des FsF : entre 0 et 8 individus
Le nombre de soldats d’origine tournaisienne à être réquisitionnés pour la mine varie en fonction des choix effectués par le plus haut gradé de chacun de ces ordres militaires.
A noter cependant que même si les soldats mobilisés ne devaient être que des tournaisiens, ils sont au moins orientés vers la mine plutôt qu’en direction de toute autre activité. Aussi, un apport réel - entendu comme un apport extérieur - nul ne signifie pas que leur mobilisation est inutile.
-Les volontaires des villes flamandes :
La campagne de recensement n’est pas achevée.
La mobilisation des volontaires ne conduira pas à plus de 5 volontaires par ville. Sachant que certains d’entre eux sont des individus qui se déplacent déjà régulièrement d’une part et qui se sont déjà déplacés pour la mine de fer par le passé d’autre part.
Apport réel des volontaires des villes flamandes : entre 1 et 5 individus.
2) L’organisation hebdomadaire de la main d’œuvre extérieure
Les membres du Conseil réquisitionnés piochent durant les deux mois du mandat.
Leur apport réel se situe entre 6 et 12 mineurs supplémentaires par semaine.
Les soldats de l’Ost et les soldats des FsF piochent en alternance une semaine sur deux. Leur apport réel se situe entre 0 (les soldats ne sont que des tournaisiens) et 8 mineurs (aucun des soldats n’est tournaisien) supplémentaires par semaine.
Chaque volontaire des villes flamandes pioche une semaine par mois. Un roulement par ville est effectué. Ainsi la première semaine de chaque mois mobilise les volontaires de Bruges, la deuxième semaine mobilise les volontaires de Anvers, la troisième semaine mobilise les volontaires de Dunkerque et la quatrième semaine mobilise les volontaires de Ghent. Leur apport réel hebdomadaire se situe entre 1 et 5 mineurs supplémentaires par semaine.
Apport réel total par semaine, scénario pessimiste : 7
Apport réel total par semaine, scénario optimiste : 25
Apport réel total par semaine, moyenne : 16
Sachant que le nombre de place au sein de la mine de fer est de 50, cela signifie que l’aléa de la fréquentation de la mine de fer reposera en moyenne sur 34 mineurs.
Autrement dit, l’aléa ne joue plus que sur 34 places en moyenne.
Les résidents actifs de Tournai dont c’est le jour de mine obligatoire, les résidents actifs de Tournai dont ce n’est pas le jour de mine obligatoire, les étrangers stationnant plus d’un jour à Tournai et les nouveau nés n’ont donc plus à occuper en moyenne que 34 places grâce aux apports de la main d’œuvre extérieure.
Pour conclure, il faut dire que la main d’oeuvre complémentaire ne doit pas empiéter sur le travail effectué par les résidents actifs de Tournai. Elle n’intervient qu’en dernier ressort. C’est la raison pour laquelle il est impératif que le Commissaire aux mines communique dans la soirée les chiffres à heure fixe afin que la main d’œuvre complémentaire se renseigne sur les besoins immédiats. Un affichage spécial est nécessaire pour cela. En outre, ceux qui auront trouvé mine close devront le signaler dans un bureau spécial. Ce n’est que de cette manière que l’ajustement progressif de la main d’œuvre complémentaire pourra se réaliser.
- Citation :
- ANNEXES
Chaque membre de l’équipe du remplissage de la mine de fer devient le référent d’un nombre de tournaisien actif selon la répartition suivante :
-Simples paysans : Angeline des Yiris pour les simples paysans masculins ; Erkamion pour les simples paysans féminins.
-Artisans : Idiotemariote pour les artisans masculins ; Calyn pour les artisans féminins
-Erudits : Eilhin pour les érudits masculins ; Giovani pour les érudits féminins
-Vagabonds : A définir. | |
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