[RP] Cérémonie d'allégeance à la Comtesse Malycia

Joie va faire l'accolade à sa sœur en la voyant venir vert elle, mais pas le temps... après l'avoir remercié de sa présence elle part en direction de Xiang...

Joie lui dit de rien à voit très basse... A ce moment-là elle se demande pourquoi elle est venue, elle ne se sent pas dans son milieu, peut-être que c'est parc qu'elle n'avait pas été invité ou peut être parc qu'elle n'est pas noble...

Trop de personnes oublient le passé, trop de personnes oublient... Ils vivent pour le présent et l'avenir... Joie sent ses yeux se remplir de larmes, il faut qu'elle arrête de penser... N'ayant pas envie de se ridiculiser elle par discrètement en direction de la sortie tête baissée...

En entendant Dragon se déplacer Joie se tourne, son visage triste s'illumine elle se retient de rire en le voyant couper le tabouret... Elle hésite... Partir... Pas partir... Finalement elle va attendre un ptit peu de voir ce que va dire ou faire Dragon…

Très près de la sortie Joie s'adosse au mur en essuyant discrètement le coin des yeux… Même de loin elle le voit très bien vu sa corpulence... Très imposant Dragon…

La jeune femme n'a le temps de rien , à peine quelques mots prononcés à la Vicomtesse Xiangying que tout se déroule très vite.

Son époux qui la félicite , son amie Catouline qui la fait tourbillonner en l'embrassant .

-Ma Dame de Landrethun ! Il était temps que vous arriviez !

Maryse lui sourit la bise à son tour , puis se tourne vers Guichard.

-Merci mon époux pour tes félicitations qui me vont droit au coeur , je vous laisse tous les deux une seconde , je dois rejoindre ma soeur .

Sans attendre la flamande se dirige vers Joie , la prend dans ses bras et lui chuchote.

-Merci d'avoir passé les gardes et d'être venue me rejoindre , tu es toujours aussi charmante ma soeur .

Après l'avoir bisé fort , la nouvelle Dame rejoint son époux .

Enfin! La cérémonie allait pouvoir être cloturée, le dernier appelé s'était avancé!

Messire Daragonf1re, acceptez vous de devenir vassal des Flandres et me reconnaitre comme votre suzeraine.

Le comtesse s'impatientait, l'heure tournait et on allait quand meme pas y passer la nuit, un regard en direction du maréchal, elle allait bientot partir si le Dragon ne se pressait pas de lui répondre.

Bon...messire Dragonf1re....dois je considérer votre silence pour un refus?

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 14/03/2010

David et Goliath? Quelle était donc cette histoire qui semblait tout expliquer de la force d'un lance-pierres? Emma ne lui racontait pas d'histoires, au gamin, non. D'ailleurs c'est lui qui le faisait, bien à l'insu de son plein gré il faut dire. Mais il savait qu'il le faisait, parce que quand il revenait d'une échappée en taverne que sa mère aurait certainement désapprouvée, la vieille nourrice n'arrêtait pas de lui dire "Arrêtez donc de me raconter des histoires, messire Gaïlen, si vous sortez comme ça encore une fois, je le dis à votre Mère!". Mais jusqu'à présent, sa mère ne l'avait pas tancé sur ses agissements semi-nocturnes, et le jeune d'Arduilet se demandait en fait si ladite Emma n'était pas plutôt soulagée de ne pas l'avoir dans ses pattes quelques soirées...

Tout perdu dans ses pensées qu'il était, il avait oublié de répondre à la Comtesse. Et celle-ci, toute impatiente et bouillonnante qu'elle était, avait déjà tourné la page lance-pierres, David ou Goliath, et s'était concentrée sur l'autre Dragon des Flandres, qui lui offrait encore un silence en réponse à sa question. Il hésita entre garder lui aussi un silence poli, ou passer à l'action. Il opta pour la deuxième solution, et secoua doucement le bras de la jeune fille.

Dites, vous voulez que je le fasse parler avec ma nouvelle arme?

Gaïlen, sept ans, chevalier-bourreau... Heureusement que sa mère ou sa grand-mère n'étaient pas là pour l'entendre...

Hum? Elle tourne la tête...ah ben il est encore là lui, elle l'avait déjà oublié, faut dire que ça n'en finissait pas, et malgré tout elle appréciait la compagnie du ptit Gailen qui lui au moins lui faisait la conversation, pas comme la majeure partie de l'assemblée qui une fois avoir récité leur texte filait direct vers le buffet sans même rien ajouter de plus, le concours de celui qui se débinerait le plus vite. Mais là elle avait un champion toute catégorie, Dragon, celui qui était déjà parti avant même d'être venu, elle commençait à fulminer, si le môme n'était pas intervenu, elle se serait levé et aurait cloturé la cérémonie.
D'ailleurs sa proposition lui convenait parfaitement, un léger sourire au coin des lèvres, elle regarde le gamin.

Montre moi si t'es capable de t'en servir correctement!

C'en était assez, elle avait patienté plus qu'elle ne pouvait en supporter, sans attendre de voir Gailen manier son cadeau elle se lève et se dirige vers le maréchal d'armes.

Maréchal pouvons nous clore la cérémonie je vous prie, concernant l'octroi au sire Dragonf1re vu son silence je considère qu'il refuse l'honneur que lui font les Flandres.

Bruissement d'étoffe, elle tourne les talons passablement agacée par ce genre de comportement, et part vers le buffet pour en apprécier enfin les bienfaits!

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 14/03/2010

Il a désespérément cherché de quoi armer son lance-pierres pour montrer à Malycia de quoi il était capable et l'étendue de sa force, et c'est uniquement en fouillant très loin dans ses poches qu'il réussit à trouver quelque chose qui ressemblait à des munitions: deux petits cailloux ramassés dans la rue, un soir où il était sorti de taverne passablement en colère contre un sombre blond qui lui avait cherché noise. Rapidement, il mit le premier caillou en position et arma le lance-pierres, avant de se concentrer quelques secondes puis de relâcher la pression.

Un grognement de déception inhabituel de sa part vint ponctuer ce premier jet, quand il vit son boulet miniature se perdre dans la foule des présents. A ses côtés, Malycia s'était déjà levée et s'adressait à un homme que le jeune garçon ne connaissait pas. Nonobstant l'inattention de la Comtesse quant à ses prouesses guerrières, Gaïlen arma avec encore plus de volonté son nouveau jouet, fixa sa cible un peu plus longtemps, se mordant légèrement la langue pour davantage de concentration, et tira. Le caillou vint percuter le ventre de l'homme, et Gaïlen eut un sourire radieux avant de se tourner vers le siège comtal vide.

Un instant surpris de l'absence de celle qui aurait du être sa groupie numéro un, il la chercha du regard puis se lança à sa poursuite. Le sourire revenu, il la tira par la manche.

Je l'ai touché, regardez je l'ai touché !

Nombre de messages : 2851 Date d'inscription : 05/09/2006

[hrp]etant donné que, comme le sais la plupart des personne ici, je suis en plein déménagement et que j'ai autre chose à faire votre titre qui n'aporte que contraite franchement ... Ce ne sera que le second que je refuse aprés tout ...[/hrp]

L'impatiente en avait complètement oublié le gamin, faut dire aussi qu'il avait louché un bon moment sur son arme sans trop en comprendre le fonctionnement du premier coup, et ce n'était d'ailleurs ni le lieu ni l'heure pour une première leçon toujours est il que s'étant écartée le maréchal s'exécuta.

Mais on n'abandonnait pas un d'Arduilet comme ça, une fois qu'il vous tient, terminé, fini il ne vous lâche plus, une vraie crampe comme un morpion, pas pour rien d'ailleurs qu'on leur donne ce surnom aux mômes, pas chez vous?

Bref, accroché à son bras il jubile, elle tourne la tête et regarde dans la direction qu'il lui indique.

Oui enfin si tu l'avais raté, vu l'imposante masse du dragon....c'est que tu n'es pas très doué.

Elle prends le gamin par la main, il était vraiment temps de lui faire son éducation, et avant de se diriger enfin vers le buffet elle répond au maréchal.

Maréchal, je vous ai fait part de mon désir; nous accompagneriez vous jusqu'au buffet pour nous désaltérer, après cette très longue journée, il me semble que nous l'avons bien mérité.

Se penchant ensuite vers le gamin.

T'as pas soif toi?

Plus bas en chuchotant sur le ton d'un grand secret.

Viens me voir demain je t'apprendrais à t'en servir, mais chuttt...tu diras rien à personne.

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