Dortoirs (Non mixtes)

L’annonce d’une nouvelle caserne rassemblant tous les soldats plut à Petrasis, cette réunion allait permettre une meilleure coordination dans les ordres. Le mélange des expériences des uns et des autres n’était qu’un enrichissement de plus, et la tolérance apportera un ost flamand défendant des valeurs communes.

Sur l’heure, il fallut de suite aller au dortoir pour y mettre son empreinte, alors petrasis tirant sa malle arriva dans le dortoir.

Le dortoir était neuf, les literies très rudimentaires mais après l’entrainement, Petrasis comme la plus part des soldats ne se formalisèrent pas sur le confort, bien que le travail du gradé Rosa fut considérable pour répartir toutes les paillasses en y apportant beaucoup de soins et d’ordres.

Petrasis pensa qu’un pot d’honneur pour Rosa serait le bienvenu pour l’ensemble du bataillon.

Observant un instant les paillasses, Petrasis trouva très rapidement son bonheur.
La paillasse était fraîche près d’un coin, non loin d’une immense cheminée, déjà Petrasis poussa sa malle vers le renforcement du mur ensuite elle l’emboita avec force contre les parois afin que le coffre puisse prendre sa place le temps de son engagement.

Ce premier travail terminé, elle examina la cheminée, ce bien être était indispensable pour Petrasis, qui n’eut pas toujours été si chaudement vêtue dans les premières années de sa vie, elle se souvint des hivers rudes où sur les chemins elle eut tant de fois failli mourir de froid. C’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui elle était devenue une jeune femme volontaire. Finissant son observation Petrasis constata que l’âtre de ce moyen de chauffe était immense pour diffuser sa chaleur, elle s’en réjouit.

Vraiment, Rosa avait pensé à tout, même à la séparation des femmes et des hommes, ce qui était un plus pour Petrasis très pudique.

Ayant bien située son emplacement, il fut temps pour Petrasis de partir de ce lieu pour commencer ses premiers entrainements matinaux.

Dans le couloir, la voix de Linquis arriva aux oreilles de Petrasis, elle se retourna donc pour faire face au gradé.

Caporal-chef
Il n y a rien de compliqué dans cette installation
Je sous entends, qu’il en fût de même pour vous , rien de compliquer?

Petrasis réfléchit un instant et ce dit qu’il était tant de poser la question qui dérange, même si le lieu n’était pas une pièce secrète et bien qu'elle n’eut été qu’un soldat, libre à son interlocuteur de lui répondre après tout.

Je voudrais aussi vous demander quand pourrions-nous remettre notre drapeau sur Tournai ?

Voyant le Major, Petrasis se redressa et d’un signe militaire le salua.

Commandeur

Puis, toujours très respectueuse elle rajouta

Lorsque vous dites « on passe à l’action demain » vous parlez de qui dans le « on » ?

Car depuis le temps que petrasis, voulait couper en morceaux le fils de cette trainée qui avait laissé vivre ce déchet sur le comté flamand. Il fallait maintenant, qu’elle saisisse cette opportunité pour ainsi réparer l’erreur que cette diablesse.

Commandeur
Je suis volontaire si vous avez besoin de soldat.

Ce mot de fin sortit de la bouche de Petrasis comme un couteau lancé avec fureur sur une cible qu’on est sûr de toucher dans le mille.

Petrasis allongée sur sa litière de paille regarda le plafond en pensant à ses derniers moments passés dans la caverne, une larme vint même couler le long de sa joue, quand elle pensa à la prison.

Il ne faut pas déshonorer l’ost alors pas de solution, faire une lettre cachetée au commandeur et lui annoncer la nouvelle qu’il attendait depuis qu’ elle était entrée en ce lieu.

Plus Petrasis songea, plus son visage se mouilla de larmes

La prison, la prison, et encore la prison

Petrasis n’en put plus d’entendre résonner ce mot dans sa tête, elle se retourna alors sur sa couche pour dissimuler son visage dans la toile et ainsi cacher son gros chagrin,
A cet instant, dans le silence du dortoir on entendit plus que le couinement de la future prisonnière.

Petrasis était à nouveau heureuse, les choses étaient enfin claires, et elle pouvait ainsi se projeter dans son futur.

Elle se releva et finit de terminer son baluchon

Rebel arriva dans le dortoire...croisa Petra et linquis entrain de discuter dans le couloir et faire l'appologie sur les nouvelles chambrées non-mixte bien préciser par le Lieutenant...

Tout en les saluant..

bonjour Petra ,bonjour Linquis...comment aller vous..?
simpas ses dortoires n'est ce pas..? ca sens le neuf.

Petrasis avait bien du mal à retrouver le chemin du dortoir, jade avait fêté sa relaxe , et après plusieurs chopines la tête de Petrasis commença à tourner.

Enfin le dortoir,

Assez difficilement elle passa près des lits , avant de se vautrer sur le sien , et de s’ endormir comme une masse.

Le réveil fut assez lent pour Petrasis , elle avait fait un cauchemar entre coupé de rêves plus agréables.
Elle posa son premier pied sur le plancher et se positionna assise sur sa couche,
se frotta les yeux puis eut une sombre pensé pour son cauchemar.

Attaque du château de Bruges mais c’est quoi ça encore dans ma tête ?
est-ce que les signes de perte des clefs d’accès de cette forteresse, ne sont pas la cause de ce songe cauchemardeux ?

Petrasis se redressa, pour s’étirer devant la fenêtre.
Elle put constater dans la cours du château, que des armées s’apprêtaient à partir.
Quelle importance ce dit – elle

ce n’est qu’un cauchemar et je ne suis pas sorcière pour connaitre l’ avenir .