Cérémonie d'allégeance: Khalidia - Avril 1459

Ah! voilà, le comte lui avait fourni réponse. Par fin! Arielle reçut la phrase rituelle avec un salut respectueux de la tête, avant de se redresser en réprimant une grimace de douleur. Ses genoux étaient sur le point de flancher.

Apercevant un siège, elle s'y assit avec soulagement. Iceluy était situé tout près d'une grande table chargée de victuailles. Une moue se dessina sur les lèvres de la comtesse; un buffet... Satanée manie du menu peuple de préférer ces vulgaires étalages à un banquet en bonne et due forme! Où était donc passé le faste d'antan?

Non loin de là, elle aperçut Malycia qui sirotait une bière. Arielle lui fit un salut discret et poli. Puis son regard s'attarda sur le reste des visages. En fin de compte, elle connaissait peu de monde malgré le temps passé en ce pays... voilà ce qui arrivait quand on vivait retiré des mondanités.

Distraite, elle suivit la cérémonie en silence.

Le début de la cérémonie avait été un petit peu chaotique, mais Khalidia avait su comme d'habitude remettre de l'ordre et tout se passait parfaitement bien maintenant.
Une fois, la Dame d'un certain âge revenue de son allégeance au près du buffet qui n'avais pas l'air de la ravir plus que cela, elle hésita d'aller lui souffler que le Comté faisait des économies comme il pouvait mais se ravisa et s'avanca dans l'allée centrale jusqu'au trône où elle posa genou à terre.

Levant sa tête, regardant émue son compagnon , elle prononca :

Moi, Keewy, Dame de Santes, prête serment d’allégeance au Comte de Flandres Khalidia et lui promet de toujours lui apporter mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).
Qu'Aristote et Sainte Illinda vous protège.

Qu'il lui faisait bizarre de le vouvoyer, depuis le temps qu'elle le connaissait. Elle lui esquissa un sourire et attendit sa réponse.

Relevant la tête de son travail d'écriture, Khalidia vit s'avancer la Dame de Santes, magnifique dans sa robe de cérémonie. Un sourire éclaira son visage, et , recevant l'allégeance, il se leva et prononça la phrase protocolaire :

Dame de Santes, Nous, Khalidia, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Il s'approcha d'elle pour lui donner l'accolade vassalique, qui pour le coup fût un peu moins protocolaire que d'habitude puisqu'elle s'accompagna d'un baiser sur une joue.

Elle se releva , lui esquissa son sourire qu'il lui connaissait très bien et alla rejoindre les autres près du buffet afin que la cérémonie puisse continuer

La Triple Vicomtesse fit son entrée dans la salle des cérémonies. Elle était simplement splendide dans sa tenue pourpre gansée d'or, ses cheveux avaient été relevés en un élégant chignon. Avec un grand sourire elle salua les personnes présentes, dont celles déjà au buffet, puis attendit un moment afin de voir si des personnes allaient s'avancer avant de prêter allégeance à son tour.

Fichtre, elle allait se faire piquer sa place, elle pose son verre vide sur la table, offre une révérence discrète à la Comtesse, et se précipite devant le trône où est installé Khalidia.
Un petit sourire malicieux au coin des lèvres, tout en ployant légèrement le genou, elle lui chuchote avant la phrase protocolaire.

Profitez en votre grandeur, pas tous les jours que vous me verrez ainsi.

Nous, Malycia, renouvelons ce jour notre serment d'allégeance aux Flandres, vous reconnaissons en tant que son régnant, et vous promettons obsequium, consilium et auxilium pour nos terres de Renaix.

Khalidia vit arriver ensuite Malycia, qui avait enfin daigné lâcher son verre et s'éloigner du buffet un instant.
Elle lui glissa ensuite une remarque bizarre, qui le fit sourire.

Vicomtesse de Renaix, Nous, Khalidia, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Il se leva, lui donna l'accolade vassalique et lui dit doucement à l'oreille :

Qui sait ? Tout peut arriver.

Il sourit à son épouse

Oui je te comprends.
Je laisse donc faire l'allégeance au comte des Flandres.
Je ne serai pas loin

Petit sourire histoire de dire qu'il veillera de loin au bon déroulement de son allégeance

N'oublie pas de dire que tu fais l'allégeance en mon nom aussi

- Super ! J'y vais, il n'y a personne pour le moment.

Blanche déposa un baiser sur les lèvres de son époux et se dirigea vers Khalidia. Soulevant quelque peu sa robe, elle mit un genou à terre avant de dire :

- Moi, Blanche, comtesse de Douai, prête serment d’allégeance en mon nom et en celui de mon époux Skal au Comte de Flandres Khalidia et lui promet de toujours lui apporter mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).
Nous souhaitons que votre règne soit un long fleuve tranquille.

Blanche se retint de rire en disant ces mots. Ca ne le serait pas, tous le savaient, mais elle n'avait pu retenir cette pointe d'humour. Humour à la Blanche s'entend.

La flamande observe les flamands qui s'agenouillent au fur et à mesure pour prêter allégeance au Comte Khalidia .

Son époux la rejoint qui lui tend une bonne bière , Maryse profite d'un moment à ses côtés , papotant comme il y convient pour une râleuse avec ces amies , riant par moment , souriant avec plaisir .

Enfin un moment de détende , avant de repartir à la chasse au trésor , la pierre précieuse des grincheuses^^

Il est des circonstances, où le devoir prime avant le reste.Il est des circonstances où, malgré son irrépressible envie de courir prier dans une église pour le salut de son âme, l'on doit, également, s'occuper de ses devoirs terrestres. Et étrangement, croiser ceux dont l'on n'a envie ni de voir la tête, ni d'entendre la voix, ne donne pas, mais alors pas du tout, envie de faire son devoir.

Pourtant, malgré toutes ses réserves, Krystel était là, devant la porte de la salle des allégeances. En cette belle journée, il y avait pourtant quelqu'un que la jeune fille n'avait pas envie de croiser. Cette personne, c'était le Westmalle.

A quelques jours de leur duel, leurs derniers regards, leurs dernières paroles ne seraient que provocations. Il était bon, pour eux deux, de conserver l'envie de se battre et de gagner. Mais savoir le Vicomte aux allégeances rendait la jeune fille mal à l'aise.

Si la jeune fille ne désirait pas reculer et annuler le duel, elle ne désirait pas non plus croiser celui qu'elle avait une fois surnommé "le Nabot" (parce qu'il était plus petit qu'elle). Elle n'avait pas envie de le voir, parce qu'elle avait peur de ses réactions à elle. Et si, en le voyant, elle le sommait de tirer l'épée et de se battre sur le champ, maintenant, devant le parterre de nobles flamands ? De quoi auraient-ils l'air, tous les deux, à se taper dessus comme des sourds ?

Elle soupira, et, parce qu'elle n'avait pas le choix, entra. Malycia venait de se relever. Voyant l'attirail de la Brune, la jeune fille vérifia la tenue de son... gilet, et grogna. Elle avait oublié de mettre une robe et portait encore sa tenue de voyage. Elle haussa les épaules, pensant qu'après tout, elle n'était pas là pour se faire remarquer, et se dirigea droit vers Flandres. Elle le salua, puis lui tendit un parchemin en marmonnant :

Voici l'allégeance de Son Altesse Armoria de Mortain.

Elle ne prit, cette fois-ci, pas la peine de citer tous les titres. Le nom de Sa Dame suffirait.

Spoiler:

Après Malycia, ce fût le tour de Blanche de se présenter devant lui. Elle fit son allégeance en son nom et en celui de son époux, le Comte de Douai.

Comtesse de Douai, Nous, Khalidia, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et celle de votre époux, et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Il se leva à nouveau et lui fit l'accolade, sans fioriture cette fois.

Il se rassit, et, se saisissant de son écritoire, décida de répondre aux trois lettres arrivées.

Citation :: Par la présente,

Nous, Khalidia , Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Son Altesse Armoria de Mortain.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce vingt-cinquième jour du mois d'Avril de l'An de Grâce 1459

Khalidia, Comte de Flandres

Citation :: Par la présente,

Nous, Khalidia , Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Duchesse d'Alençon, Comtesse de Lille & de Sainct-Omer, Baronne d'Aire-sur-la-Lys & d'Arques
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce vingt-cinquième jour du mois d'Avril de l'An de Grâce 1459

Khalidia, Comte de Flandres

Citation :: Par la présente,

Nous, Khalidia , Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance d'Uruk de Margny-Riddermark, Prince de Condé,
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce vingt-cinquième jour du mois d'Avril de l'An de Grâce 1459

Khalidia, Comte de Flandres

Il remit les trois lettres à Ascalon afin qu'il les visasse.

Nombre de messages : 17 Localisation : Béarn Date d'inscription : 05/05/2006

Citation :: Au Comte des Flandres,

Adishatz !

Qu'il soit dict et su de tous, que nous, Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Comtesse d'Armentières par la grâce de nostre époux Lilin de Cassel, Vicomtesse de Cassel par la grâce de nostre époux Sir Lilin de Cassel, Baronne de Château-Thierry, Dame de Mathusalem, assurons par ce pli, nostre loyauté à Sa Majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France, et promettons Obsequium, Auxilium, et Concilium à son digne représentant en terres flamandes, Khalidia.

Qu'il en soit ainsi, et heureusement. Amen.

Fait à Pau, le vingt-sixième jour du quatrième mois de l'An de Grasce mil quatre cent cinquante neuf.

Signé et scellé de nostre main

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Ascalion attendait depuis un moment déjà et commençait à s'ennuyer. Il profita donc d'un creux de quelques secondes dans la cérémonie pour se faufiler après Blanche avant que quelqu'un d'autre ne se décide.
Arrivé à hauteur du Comte, Ascalion plia le genou, et prononça fierement le serment d'allégeances.

Nous, Ascalion, Seigneur de Steenbecque, vous reconnaissons comme Comte légitime des Flandres et vous prêtons ce jour serment d’allégeance. Nous vous promettons auxilium, obsequium et consilium, et ce jusqu'à la fin de votre mandat.

Cornedrue de pestedieu!!! Il allait encore être en retard. Comme à la cathédrale, ce qui n'avait pas été sans quelque peu troubler le saint ordonnancement voulu par son archevêque. Et, certainement pour les mêmes raisons, Guillaume n'était pas parvenu à arriver dès l'aurore à la cérémonie d'allégeances, même si ici, le retard prêtait moins à conséquenc. Dans ses souvenirs, du moins, il lui paraissait possible de se glisser dans le fond de la salle sans se faire remarquer puis de faire mine d'y être depuis le début. Certains, autrefois, s'y entendaient particulièrement bien.

C'est donc habillé d'un tout neuf pourpoint jaune, portant au cou la croix de commandeur de l'Ordre de Saint-Illinda et accroché sur le coeur la croix dorée du même ordre, qu'il avait entrepris de rejoindre les autres feudataires du comté.

La torpeur avait commencé à prendre possession de la comtesse de Hoorn. Icelle avait distraitement laissé son regard effleurer ces gens à peu près inconnus d'elle qui, l'un après l'autre, s'avançaient pour prononcer les paroles rituelles. Dans quelques minutes, à n'en pas douter, elle s'assoupirait sans avoir bougé d'un cil.

Il faut dire qu'un deuil aussi grand, ça épuise.

Et puis un mouvement couleur soleil se fit quelque part dans le champ de vision de la vénérable dame. Machinalement, les yeux ramollis se tournèrent vers l'objet de cette diversion, avant de s'ouvrir tout à fait sous la surprise. Elle connaissait cet étranger. Elle en était sûre. Il sortait de son passé lointain pour lui crier, par la seule familiarité de ses traits, toute l'exaltation de sa jeunesse envolée.

Bouche bée, Arielle dévisageait le nouveau venu sans s'en rendre compte. Qui était-il? Sous l'érosion des années, elle croyait reconnaître ce visage, ce nez droit, ces yeux sombres, la mâchoire volontaire, la démarche un peu rigide, oui, son nom était là, quelque part vers le bout de sa langue. C'était... C'était autrefois un ami. Ou du moins un collègue apprécié. Il s'appelait...

G... Oui... Guillaume. Guillaume de Jeneffe.

La comtesse s'illumina d'un sourire. Ignorant la précédente disparition d'iceluy, Arielle se réjouissait tout de même. Au point où elle en était, il lui semblait que tous les visages de son passé s'étaient éteints, emportés par des morts précoces. Mais là, bien vivant, il y avait Guillaume de Jeneffe, sorti du fond des âges! Incroyable!

Une fois quelques personnes avancées, La Blonde suivit le mouvement derrière Ascalion et fit son allégeance, d'une voix posée, après s'être abimée dans une révérence parfaite devant le Comte Khalidia.

Nous, Rosa de Leffe d'Harlegnan, Vicomtesse de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge, vous reconnaissons
comme Comte légitime des Flandres et vous promettons auxilium, obsequium et consilium, et
ce jusqu'à la fin de votre mandat. Que Sainte-Illinda vous le rende prospère, pacifique et vous protège.

Un moment d'attente attendant la réponse qui lui permettra d'enfin se relever et d'éviter des crampes terribles.

Sitôt ses courriers donnés au hérault, Khalidia vit surgir l'une à la suite de l'autre deux tournaisiens qu'il connaissait bien.
Il attendit qu'ils lui firent allégeance avant de se lever pour leur répondre.

Seigneur de Steenbecque, Nous, Khalidia, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance , et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Et il lui donna l'accolade vassalique avant de se tourner vers la comtesse.

Vicomtesse de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge,, Nous, Khalidia, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance , et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Et hop, une nouvelle accolade, que Khalidia fit en souriant. Jamais il n'aurait imaginé un jour recevoir l'allégeance de Rosa.

Sainte-Illinda soit bénie, elle n'eut pas à attendre longtemps. Le Comte fit une accolade et elle put se relever sans avoir eu à craindre pour sa dignité. Imaginez un instant qu'elle ne puisse sortir de sa posture et qu'elle chût... C'est donc d'un sourire éblouissant qu'elle le remercia d'un signe de tête avant de rejoindre ses collègues de buffet. Son pas fut ralenti lorsqu'elle vit Guillaume de Jeneffe apparaître et alla le rejoindre.

Le Bon Jour, je suis particulièrement ravie de vous voir icelieu, les cérémonies d'allégeance auront une autre couleur à l'avenir.

Et voici que lui apparaissait son amie la Blonde des Flandres. Depuis les effusions de la cathédrale, il n'avait eu l'occasion de la revoir, toujours empêtré dans les dossiers qu'il avait à gérer en tant que Grand Escuyer de France. Les coursiers se succédaient à Marchiennes, et le village s'en portait d'ailleurs bien mieux, à en voir la fréquentation de la taverne, l'état de plus en plus correct des étals et le sourire des pères abbés qui profitaient des aumônes versés par ces fidèles de passage.

Aussi est-ce avec un contentement particulier qu'il l'accueillit, la gratifiant d'un baise-main qui prouvait, une fois de plus, qu'il n'avait rien perdu de son savoir-vivre, ou si peu.

- Belle amie, c'est un véritable plaisir de vous encontrer ici. D'autant que le temps ne semble guère avoir emprise sur vous. Vous devez encore affoler bien des jeunots et de valeureux guerriers, tout comme susciter bien des jalousies parmi les jeunesses de Flandre.

Sourire amical, qui pour un peu aurait pu passer pour enjoleur.

La Blonde rougit légèrement aux compliments du Chevalier surtout que l'âge... enfin je veux dire l'expérience venant, ils étaient d'autant plus appréciés surtout lorsqu'il s'agissait d'une corde sensible.

Je vous remercie, d'autant que le temps a été assez clément pour vous, surtout avec les épreuves que vous avez dû traverser. Peut-être aurons-nous l'occasion d'en parler autour d'une chope, si vous le désirez.

Visiblement, il lui restait encore un peu de savoir-faire avec les dames. Tant mieux, tant mieux. Voila qui présageait encore de lendemains qui risquaient bien de chanter, et de faire de nouveaux jaloux. Gardant le sourire, il reprit la conversation et plongea son regard dans celui de la trivicomtesse.

- Belle amie, ce serait un véritable plaisir. Même si je crains qu'à me revoir trop souvent vous ne vous rendiez compte que les années ne m'ont pas épargné autant que vous le croyez...

La cérémonie se passait sans accrocs. Le ballets des messagers avait un peu cessé, c'était même un peu plus calme. Un messager aux couleurs d'Alençon s'était présenté à lui, ainsi qu'une messagère, pas n'importe laquelle, la Dame de Paradis en personne. D'un petit mouvement de tête, il salua cette dernière et prit connaissance du pli vanillé... pas besoin de noms, pas besoins de voir le messager, ici tout se faisait à l'odorat.

Tout était conforme et il les déposa auprès du Comte. Tout en rayant minutieusement le nom des flamands qui s'étaient présentés et ceux qui avaient envoyé missive.

Elle s'était rapidement écartée du trône sans avoir le temps de rétorquer à sa grandeur, car une tornade blonde l'aurait presque bousculée pour avoir la place, pas assez visible semblerait il car le comte ne la vit pas.

Allégeance effectuée plus qu'à retourner se restaurer, surtout que Rosa tenait la place et risquait de ne rien lui laisser, d'ailleurs, elle se rapprocha souriant à l'écoute de la conversation qu'elle entretenait avec Guillaume de Jeneffe, décidément un vrai pot de miel cet homme.

Les hommes plus mu....expérimentés semblent plus enclins à la flagornerie

Tout en lui adressant un sourire malicieux.
Et de s'adresser ensuite à Rosa.

Ma cousine, je te reconnais bien là, toujours bien accompagnée.

Khalidia profita d'une écalmie pour rédiger un courrier, puis le tendit au Hérault des Flandres.

Citation :: Par la présente,

Nous, Khalidia , Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Comtesse d'Armentières, Vicomtesse de Cassel, Baronne de Château-Thierry, Dame de Mathusalem.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce vingt-cinquième jour du mois d'Avril de l'An de Grâce 1459

Khalidia, Comte de Flandres