Cérémonie d'allégeance: Ascalion - Février 1459

La nouvelle cérémonie se préparait. La salle était encore vide, les préparatifs pour le dimanche n'étaient pas en place. Dans les couloirs du Castel, il y avait une certaine effervescence, les pages s'agitaient et rassemblaient des chandeliers et les tables.

Ascalon vérifia que tout était en ordre. Son pupitre n'avait pas bougé, il y déposa une copie de la liste des flamands qui seront attendus pour ce jour 13eme jour du mois de février, jour dominical où le Comte se présentera devant ses vassaux, juste après la cérémonie du sacre en la Cathédrale de Bruges, officiée par Monseigneur d'Attigny en sa qualité d'Archidiacre (ou Archidiconesse).

Citation :: - Uruk de Margny
- Charlesdelatour de Saint-Ange et Mormynette de Saint-Ange - Gilraen
- Damienus d'Honnevain
- Grégoire d'Ailhaud dict Thegregterror et Deedlitt de Cassel
- Lilin d'Appérault de Cassel et Dotch d'Appérault de Cassel
- Ascalon Breydel et Piscalie Breydel
- Skal de Mirolis
- Adrienne de Hoegaarden
- Geoffroy d'Harlegnan dict Lunconnu et Telya de Saint-Ange
- Doudou de la Mirandole et Lafred van Artevelde
- Guillaume de Jeneffe (Dernière connexion le 11 Février 2011 soit en retraite avant le début de la cérémonie)
- Rosa d'Harlegnan
- Sardanapale de Hauteville
- Zya d'Arduilet
- Armoria de Mortain
- Jeanjacob de Gilraen et Arielle de Gilraen
- Ceseargl
- DonChile (Dernière connexion le 30 Janvier 2011 soit en retraite avant le début de la cérémonie )
- Alinéaire
- Guichard d'Assault et Maryse d’Assault
- Xiangying
- Pinolebouru
-Charles_de_valorl
-Malycia et Bartox
-Dragonfire
-Keewy
-Khalidia
-Eloelo van Kempen

Ainsi que pour son fief, vassal d’une terre flamande, dépourvu de suzerain :

-Aidan de Clairambault [Valenciennes] (Dernière connexion le 18 Février 2011 )

Invité du duc de Bolchen, le bon roi Guise, le comte de Gravelines était au chevet d'une noble dame lorsqu'une missive se présenta. Comme à l'accoutumée ce fut son secrétaire qui se chargea de l'affaire.

Citation :: Par Charles de Valorl, Comte de Gravelines, baron de Serves à sire comte Ascalion de Flandres, salut et fraternité.

Nous, par cette allégeance, reconnaissons sire comte Ascalion comme légitime comte des Flandres et jurons de lui apporter dans cette fonction aide, conseil et assistance dans la fidélité.

Fait de la main de Basile de Médicis en le logis de Gravelines le 12 février de l'an 1458 de Notre Seigneur.

Une fois la missive scellée, le comte ordonna qu'elle soit transmise sans délai. Le vieux serviteur se leva en emportant le pli.

Nouvelles élections, nouveau comte, et la ronde des allégeances recommençait. Pour une dame de l'âge d'Arielle, il lui semblait que ses passages au Pont du Roy se succédaient à une vitesse folle. Elle avait à peine conscience de l'intervalle. Mais elle sentait avec acuité l'importance de son devoir envers ces comtes et comtesses à qui elle devait prêter serment.

Aussi vint-elle de bonne grâce une nouvelle fois se prêter au jeu de la cérémonie. Droite et digne, elle s'efforça de chuchoter aussi fort qu'elle le pouvait afin que les principaux intéressés puissent l'entendre.

Graaf,

Nous, Arielle de Gilraen de Dénéré, Comtesse de Hoorn, Baronne de Veurne, Dame d'Azé et de Dissé Sous le Lude, prêtons allégeance, en notre nom et en celui de notre époux Jeanjacob de Gilraen, aux terres de Flandres et à Sa Grandeur le Comte des Flandres, que Saincte-Illinda les protègent. Nous défendrons ces terres avec armes et sang et nous conseillerons son Comte avec encre et parole.

Nous lui jurons obsequium, auxilium et consilium. Qu'Aristote bénisse et protège les Flandres et son vaillant Comte.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Lorsque tout fut prêt, et qu'il eut le gosier rempli (il n'aurai pas résisté face au traditionnel buffet sinon...), Ascalion entra dans la salle avant tout le monde.

Le Héraut était déjà présent. Il profita de ce court moment de calme pour lui annoncer ses souhaits.
Bonjour Flandres !
Tout est prêt je vois, nous allons donc pouvoir commencer. On fait comme d'habitude, chacun se présente dans l'ordre où il arrive ?
Je répondrais aux plis entre deux allégeances, cela permettra aux retardataires de pouvoir se présenter à temps.

Puis, lorsque les premiers arrivant furent annoncés, il s'installa sur le trône.
Arielle de Siorac fut la première à se présenter devant lui. Cela lui faisait une sensation bizarre, au jeune Comte. Car c'était lui qui s'agenouillait, avant. Et lorsqu'Arielle de Gilraen ouvrit la bouche, Ascalion se remémorait ses multiples passages en cette salle, en tant que vassal du Comté de Flandres.
Mais il reprit très vite ses esprits et écouta attentivement la Comtesse.

C'était son tour. Il s'efforça de prendre une voix assurée.

Nous, Ascalion, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Rassuré, et à l'aise, le Comte se leva pour accorder à la Comtesse l'accolade vassalique, avant de se rassoir.

Un messager arriva aux couleurs de Lille, il posa genou à terre prêt du Héraut d'armes des Flandres, et lui remit le pli suivant. Ne voulant pas déranger la cérémonie, il se fît le plus discret possible. Il n'avait pas envie de recevoir le fouet à son retour. Dans le plis le Comte et le Héraut pourraient lire les mots suivants.

Spoiler:

Le Comte venait d'arriver, les premiers messagers faisaient résonner leurs bottes dans les couloirs du Castel, à n'en pas douter, la cérémonie était ouverte. Le Héraut donna à son page un pli regroupant la copie des messages envoyés à toute la noblesse flamande. On pouvait y lire ceci :

Spoiler:

Un messager ploya son genou devant lui et lui remit un pli. Il portait les couleurs de Lille. Ascalon le consulta, acquiesça et le déposa un peu à l'écart, ainsi le Comte pourrait le consulter quand bon lui semblera.

Sa Grandeur avait expliqué comment il souhaitait que se déroule la cérémonie, il n'avait pas à lui demander... Ainsi chacun pouvait se présenter selon son ordre d'arrivée, cela provoquerait aucun bouchon, la chose n'en serait que plus fluide.

[ HRP/ Petit rappel :

Lors de la cérémonie, les nobles jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé.

L'Allégeance peut être faite par missive datée et scellée mais doit comporter les mêmes éléments que le serment oral.

Echéances :
Début de cérémonie : 13/02
Courrier de rappel : 08/03
Fin de cérémonie : (rp le meme jour) / IRL : 13/03 à 23:59 /HRP]

ps HRP "aussi": désolé, je pensais être un peu plus présent en ce dimanche et non... donc elle sera ouverte un peu tardivement. 1 allégeance et 1 patente sont arrivées le 12 février, donc avant le début de la cérémonie, si ljd Comte veut faire abstraction de ce détail on peut dire qu'elles ont été faites le 13, sinon on peut les annuler et les faire refaire n'importe ^^ mais vu qu'une a déjà été acceptée, on devrait faire abstraction. j'aurais dû faire comme pour l'autre allégeance dire que la cérémonie n'était pas encore ouverte ^^ donc voilà voilà Wink

et désolé pour ce petit souci...

Nombre de messages : 17 Localisation : Béarn Date d'inscription : 05/05/2006

Un coursier fut dépêcher jusqu'à Bruges pour venir donner en main propre du héraut son allégeance.

Citation :: Au Comte des Flandres,

Adishatz !

Qu'il soit dict et su de tous, que nous, Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Comtesse d'Armentières par la grâce de nostre époux Lilin de Cassel, Vicomtesse de Cassel par la grâce de nostre époux Sir Lilin de Cassel, Baronne de Château-Thierry, Dame de Mathusalem, assurons par ce pli, nostre loyauté à Sa Majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France, et promettons Obsequium, Auxilium, et Concilium à son digne représentant en terres flamandes, Ascalion.

Qu'il en soit ainsi, et heureusement. Amen.

Fait à Pau, le quinzième jour du deuxième mois de l'An de Grasce mil quatre cent cinquante neuf.

Signé et scellé de nostre main

Elle était justement à Bruges pour embarquer dans les prochains jours à destination du Maine, c'est donc sans trop de chichis dans sa tenue vestimentaire qu'elle se présenta dans la salle du trone, seul ornement elle arborait autour du cou un collier que le maire de Tournai lui avait offert moyennant quelques écus en échange de services rendus, qui a dit que les femmes étaient vénales?
Elle savait par expérience que les nobles aimaient se faire désirer et arrivaient toujours tardivement à la cérémonie des allégeances aussi fusse pour cette raison qu'elle arriva tôt, le premier avantage et non des moindres la bière au moins était fraiche, le second, la place était libre devant sa grandeur pour lui présenter ses hommages, plus tard ça serait la bousculade, la file indienne...etc...

Justement le place venait de se libérer, la comtesse de Hoorn connaissait aussi l'astuce de se présenter dans les premiers, accolade terminée, la brune du Lys, enfin de Ronse maintenant, s'avançait jusqu'au trone comtal, un sourire en coin en regardant le comte, souvenir fugace d'un jour de marché.

Qui l'eut cru qu'un jour se serait elle qui ploierait le genou devant lui, lui qui un jour avait vociféré des insanités en place publique envers les nobles, et le genou c'est lui alors qui l'avait plié devant l'ardeur que la jeune femme avait mis à lui envoyer le sien dans les parties.

Une gracieuse révérence pour commencer, rien que ça valait son pesant d'or, un sourire malicieux, et elle se lance.

Votre grandeur, nous Malycia, vicomtesse de Renaix, dame de Laerne, renouvellons en ce jour notre allégeance à la couronne des Flandres pour nos terres de Renaix, vous reconnaissons comme son régnant légitime, et vous promettons obsequium, consilium et auxilium.
Que Sainte Illinda et Aristote vous guident et veillent sur nos valeureuses terres.

Le couple d'Assault fait son entrée. Maryse est vêtue d'une simple robe blanche dont le décolleté est souligné d'un fin galon d'or et de poignées de fine dentelle .
Ses cheveux bruns , court ne son point agrémenté de ruban , une fine rose rouge orne son corset .

Guichard a, comme à son habitude, passé son mantel de Chancelier qu'il a retroussé sur son flanc gauche pour laisser visible et accessible la garde de son épée. Mélange toujours un peu déconcertant de la diplomatie et de la violence...

Ils avancent en saluant les Flamands déjà présent , Maryse prend place non loin du buffet tout en souriant à la vicomtesse de Renaix , laissant à son époux la charge de prêter allégeance au Comte.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

Les nobles Flamands n'étant jamais trop pressés de se présenter durant les premiers moment de la cérémonie, Ascalion prit la plume.
Au hasard, il prit une des lettres qui étaient arrivées, et y répondit. Il s'agissait de Dotch de Cassel.

Citation :: Par la présente,

Nous, Ascalion, Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Sa Grâce Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Comtesse d'Armentières, Vicomtesse de Cassel, Baronne de Château-Thierry, Dame de Mathusalem.
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce quatorzième jour du mois de Février de l'An de Grace 1459
Ascalion

A peine eut-il le temps de finir de sceller sa réponse que Malycia s'avança vers lui.
Contrairement à elle, il ne pensait pas à ce fameux jour de marché. Ses parties avaient d'ailleurs totalement oublié cet incident, bien heureusement ! Non, il pensait à la cérémonie d'allégeances où les rôles étaient alors inversés.
Ascalion admira sa grâce, et pris la parole avant de lui accorder l'accolade vassalique.

Nous, Ascalion, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.

Lorsqu'elle s'éloigna, il prit l'autre lettre, qui l'attendait. Toujours peu de monde dans la salle, il devait en profiter pour se débarrasser de la paperasse ! Car à la fin de la cérémonie, il va préférer se joindre aux autres autour du buffet...

Citation :: Par la présente,

Nous, Ascalion, Comte de Flandres, reconnaissons ce jour l'allégeance de Sa Grandeur Deedlitt Cassel d'Ailhaud, pour ses terres d'Aire-sur-la-Lys et de Lille
Nous lui promettons en retour protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre règne.

Qu'Aristote et Saint Illinda veille sur vous.

Signé et scellé de notre main à Bruges
En ce quatorzième jour du mois de Février de l'An de Grace 1459
Ascalion

Dans un grand froufroutement de soies, une Blonde fit irruption dans la salle des cérémonies. "En retaaaaard, je suis en retaaaaard" pensait-elle, le coeur battant. Voilà déjà quelques temps qu'elle avait reçu la convocation pour l'allégeance. Habituellement dans les premières présentes afin d'accomplir son devoir, elle avait dû faire passer une mission d'abord.

Un rapide coup d'oeil l'aida à se calmer. Peu de monde était présent dans la salle, quasiment vide. A part un couple mythique qui avait pris d'assaut la cérémonie, le héraut et le héros, la Comtesse épouse de JeanJacob et la noire cousine, personne. Ciel!

Après un *hum hum* pour se mettre en voix, elle déploya dans une révérence impeccable, due à l'habitude, sans aucun doute, face à son Comte, et Voisin, par ailleurs.

Nous, Rosa d'Harlegnan, Vicomtesse de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge renouvelons notre allégeance à la couronne flamande et vous promettons concilium, auxilium et obsequium. Notre coeur et notre épée sont au service de votre Grandeur et de notre Comté tant qu'Aristote nous prêtera vie.

Que Sainte-Illinda rende votre mandat prospère et heureux.

Un sourire, en attendant la réponse de Sa Grandeur, espérant simplement que le déploiement ne doive pas se faire durant de trop innombrables minutes. Après tout, elle ne rajeunissait pas, à son grand dam d'ailleurs. Bien qu'évidemment elle niât toute faiblesse dûe au temps qui passe.

Guichard, qui attendait son tour pour rendre hommage, et avait assisté à la prestation de la Vicomtesse de Renaix, vit une autre Vicomtesse à la blondeur légendaire entrer prestement dans la salle de réception et lui passer devant.
Il eut un sourire et un soupir, les yeux fugacement levés au ciel, avec une petite pensée généralisante pour la gent féminine qui décidément avait un charme dont il ne saurait pas se passer^^. La bienséance et la galanterie valaient bien de céder la place à ces nobles dames. Il attendit donc de pouvoir prendre la parole à son tour.

Citation :: Par la présente, moi, Sardanapale de Hauteville, Vicomte de Termonde et Seigneur de Meteren, prête serment d’allégeance au Comte de Flandres, en la personne de Sa Grandeur Ascalion.

Je lui promets de toujours lui apporter, lorsqu’il en éprouvera le besoin, mon aide (auxilium), mon respect (obsequium) et mes conseils (consilium).

Je lui souhaite d’être guidé dans sa tâche par le Seigneur, et de savoir reconnaître la voie de la sagesse et de la grandeur de notre Comté.

Fait à Bayeux le dix neuvième jour de février de l'an 1459
Par Sardanapale de Hauteville, Vicomte de Termonde

Emballée c'est pesé, avare de ses paroles le nouveau régnant, puisse-t-il l'être moins envers le peuple, à peine le temps de se relever, qu'il s'occupait déjà de son courrier sans plus se préoccuper de sa présence, demi tour sans plus attendre non plus, la prochaine fois elle enverrait un courrier à quoi bon se déplacer en personne pour être si mal reçue.
Croisant le regard de sa cousine qui prenait place à son tour elle lui envoya un sourire complice, traduction, on se retrouve devant le buffet.

S'en approchant elle salua Maryse et Guichard.

Dame et Seigneur, quel plaisir que de vous voir ici lieu.

Se penchant vers Guichard.

Toi si tu fais des commentaires disgracieux sur ma personne comme la dernière fois je te promets une visite des caves de la forteresse en bonne et due forme.

Voyant venir vers eux la Vicomtesse de Renaix, Guichard eu un sourire pour elle:

- Mmmh... Malycia, c'est pas gentil de me tenter comme ça devant ma femme

Ascalon était toujours à son pupitre et notait au fur et à mesure que les nobles entrés, leur présence et rayait méticuleusement les couleurs des messagers qui arrivaient des 4 coins des Flandres mais du Royaume également.

Pour le moment, pas de couac notable, tout se passait dans les règles, parfaitement bien.

HRP/ moins dispo cette semaine, donc pas d'inquiétude si je réponds pas ou si je reçois des allégeances par missives qui ne sont pas transmises ici... désolé pour ce petit désagrément... mais tout sera de nouveau opérationnel samedi /HRP

Nombre de messages : 2851 Date d'inscription : 05/09/2006

Tout le monde ce pressé pour preter allégence. Dragon profita d'une petite acalmie pour s'avancer et déclarer à son tours

Moi, DragonFire, Seigneur de Beveren, prête allégence aux Flandres et à sa grandeur le Comte Ascalion. Je leur jure Auxilium, Obsequium et Consilium.

[Il pleut sur la route... ou pas !]

La jeune fille accorda une dernière seconde à Nounou, qui rajustait pour la trentième fois au moins son col, avant de l'écarter doucement et de sortir de chez elle d'un pas pressé.

Elle avait reçu le matin même une lettre de Sa Dame, réponse à un courrier qu'elle avait écrit le cœur lourd mais l'esprit plus clair et résolu que jamais. Cette réponse naturellement, comportait une "pièce jointe", dont le destinataire était le Comte de Flandres. Les problèmes de Krystel ne devaient pas l'empêcher de faire son devoir, et elle était résolue à le faire jusqu'au bout. Honneur, Travail, et la défense, toujours, du Mérite des autres. Le sien, s'il existait, Dieu y pourvoirait.

Elle s'engouffra dans son coche, et d'un signe, indiqua à son nouveau cocher d'avancer. Ils étaient à Bruges depuis quelques temps, dans l'appartement de feue Poupoule. Depuis qu'elle était au Conseil, la jeune fille avait en effet jugé préférable de se rapprocher du Château de Bruges, afin d'être au plus près de son bureau et des postes rapides, choses qui, à Paradis ou à Ath, n'existaient pas encore.

Le coche n'avait pas fait deux pas qu'il s'arrêta. Fronçant les sourcils, la demoiselle sortit la tête dehors et demanda :

"Que se passe-t-il, par Aristote !"

La réponse ne tarda pas à fuser, provenant d'une brave harengère dont la charrette était arrêtée devant le coche.

"Alors papa tu tires ta carette, ou j'appelle ta grosse pour le faire ?"

Tiens, le langage parisien était parvenu jusqu'à Bruges ? La jeune fille se pencha un peu plus, et vit qu'en effet, une charrette bloquait toute la rue. Groumpf. Elle poussa un gros soupir agacé, sortit du coche et... réquisitionna un ânier et sa bête.

Ce fut donc sur un âne que le Connétable de Flandres se présenta au poste de garde du château, la tête haute et le regard droit, méprisant les quolibets des commères. Puis, elle sauta à bas de sa monture, tendit cinq écus au garçon à l'âne et lui dit le plus sérieusement du monde.

"Merci jeune homme. A partir de ce jour, on dira qu'il y a plus d'un âne à la foire qui s'appelle Martin."

Puis, tournant les talons, elle salua dignement les gardes, entra dans le château et suivit le chemin qui menait à la salle des allégeances. Elle se faufila dans la queue des messagers, et déposa le pli vanillé sous le nez de Flandres.

Spoiler:

"Bonjour Flandre. De la part de Son Altesse Armoria de Mortain, Princesse de Chantlly, Princesse douairière d'Estampes, Duchesse de Saulieu, Duchesse douairière des Dombes, Baronne d'Ath et Pair de France."

Et tandis qu'elle inclinait le buste, elle nota dans un recoin de son esprit qu'il lui faudrait, pour les allégeances à venir, demander conseil à la dame rigide pour apprendre à l'énumérer des titres de Sa Dame.

Edit correction orthographique de dernière minute. Mea Culpa.

Nombre de messages : 625 Date d'inscription : 22/02/2009

A peine avait-il eu le temps de répondre au deuxième courrier que Rosa entra. Elle se présenta directement au Comte, qui lui renvoya son sourire bienveillant. La Blonde de Tournai n'avait pas perdu en élégance, depuis la première fois où il l'avait vu !

Nous, Ascalion, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne.
Qu'Aristote vous garde. ajouta-t-il au moment de lui donner l'accolade vassalique.

Puis ce fut au tour de Dragon. La cérémonie était-elle en train de s'accélérer ? Pas du tout, car après cela, Ascalion aurait assez de temps pour répondre à une autre lettre.

Nous, Ascalion, Comte des Flandres, acceptons en ce jour votre allégeance et vous promettons en retour protection, justice et subsistance pour toute la durée de notre règne. dit-il calmement, avant de lui accorder l'accolade vassalique.

Ascalon était toujours debout devant son pupitre et surveillait que tout se passe bien. Un messager portant les couleurs de son Altesse Uruk Margny-Riddermark entra dans la salle d'allégeance et lui tendit un pli. Le héraut s'en saisit et le consulte, puis le tend au Comte des Flandres pour qu'il puisse en prendre connaissance à son tour.

Citation :: Au Comte des Flandres Ascalion,
Salutations.

Nous, Uruk de Margny-Riddermark, Prince de Condé, vous reconnaissons par la présente pour suzerain de nos terres flamandes, et vous prêstons allégeance pour le comté du Hainaut. Nous vous jurons respect, aide et conseil, a vous et au peuple des Flandres.

Nous faisons savoir que si un conflit venait vous opposer vous, Comte Ascalion, nostre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous, et pour nul autre.

Qu'il soit su.

Fait en Bourbon-Lancy, le vingt-cinquième jour de fevrier mil quatre cent cinquante-neuf.

Uruk de Margny-Riddermark.

Arrivé à Bruges, le vieux serviteur remit un pli au héraut Ascalon.

Citation :: Par Charles de Valorl, Comte de Gravelines, baron de Serves à sire comte Ascalion de Flandres, salut et fraternité.

Nous, par cette allégeance, reconnaissons sire comte Ascalion comme légitime comte des Flandres et jurons de lui apporter dans cette fonction aide, conseil et assistance dans la fidélité.

Fait de la main de Basile de Médicis en le logis de Gravelines le 12 février de cette année.

Voyant que le Comte commençait à prendre un rythme de croisière, Guichard se dit qu'il était temps de s'avancer à son tour. Il lâcha la main de son épouse, fit quelques pas jusqu'à se trouver devant le trône et son occupant. Il mit un genou en terre.

- Votre Grandeur, moi Guichard d'Assault, parlant également au nom de mon épouse Maryse d'Assault, vous reconnais comme notre suzerain pour nos seigneuries de Rimbaucourt et de Strazeele.
Juro obsequium, auxilium et consilium. Qu'il soit également su que la Chancellerie se met entièrement à la disposition de votre politique étrangère.

Qu'Aristote et Sainte Illinda bénissent votre règne.

Nombre de messages : 663 Date d'inscription : 09/10/2005

Un coursier déposa la missive suivante :

Spoiler:

Le Héraut rayait des noms, tout en gardant un regard sur l'assemblée présente. Il veillait également à ce qu'il n'y ait aucune entrave concernant l'entrée des messagers et autres coursiers qui arrivaient de tous les coins de France et des Flandres pour porter les plis de leur maitre.

Ainsi, il réceptionna une missive transmise par un homme du Comte de Gravelines. Elle était conforme en tout point et la posa à côté de celle du Comte du Hainaut.

L'instant qui suivait, un autre messager pénétra dans la salle. Il portait les armes d'Hazebrouck. L'homme lui tendit le pli scellé du sceau comtal. Il le brisa pour prendre connaissance de son contenu et d'un geste de tête qui se voulait vif et affirmatif, il le déposa à côté des deux autres fraichement posés.

Citation :: Par la Grâce de Dieu,

Moi, Mormynette de Saint-Ange, Comtesse de Hazebrouck par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange, Baronne de Wattrelos par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange , Baronne de Courtrai, Dame de Zoutenaaie par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange, Dame d'Irchonweltz.

Jure en mon nom comme en celui de mon époux de toujours servir les Flandres, si chères à notre coeur et que vous représentez, de vous conseiller en toutes choses si, vous en émettiez le souhait et de vous protéger vous, comme ce Comté de notre épée si le besoin devait en être.

Nous vous assurons également par là, de notre fidélité.

Puissiez vous trouver dans l'obsequium, l'auxilium et le consilium, le conseil, le soutien et la fidélité qui vous seront nécessaires pour mener à bien votre mandat et espérons que vous voudrez bien nous accorder protection et justice pour nous, nos enfants, terres et gens

Fait à Hazebrouck, le vingt-huitième jour du mois de Février de l’an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.

Il arriva dans la salle un peu en retard, pour prêter allégeance.
Il attendit son tour et s'avança en direction du comte des Flandres

Moi, Skal Mirolis, Comte de Douai, prête allégence aux Flandres et à sa grandeur le Comte Ascalion. Je leur jure Auxilium, Obsequium et Consilium.
Qu'Aristote et Sainte Illinda bénissent votre règne.