Cérémonie d'allégeance : Sheilla octobre 1457

Petit pigeon, toi qui a des ailes, tu peux encore voler...
Piaillement révélateur de présence. Avise un homme en noir qui lui servirait bien de perchoir, mais, il préfère un dossier de chaise d'un homme en livrée, qui ne tardera pas à enlever le pli à sa patte, lié.

Citation :

Fait en Loches, le 14ème jour du mois de novembre 1457,

De nous, Cyrielle d'Arduilet-Saint Ange,
A vous, Sheilla, Comtesse de nos belles Flandres,

Salutations.

Tout d'abord, veuillez m'excuser de ne point me déranger mais de vous faire parvenir un volatile jouasse. Il se trouve que mon service au Roy me tient clouer et reposante suite à quelques blessures à présent sans danger, en terre tourangelle.

Cependant, ceci ne m'empêchera point de vous prêter allégeance, comme à vos prédecesseurs, en tant que représentant de mon Comté, pour mes terres vicomtales de Roubaix.

Veuillez recevoir ce jour l'assurance que je vous apporterai l'aide, le respect et les conseils dont vous pourriez avoir besoin, l'auxilium, l'obsequium et le consilium.

Sachez cependant que si un conflit venait à vous opposer, vous, Sheilla, Comtesse des Flandres à notre Souverain, Levan le troisième du nom, ou à notre Lige, la Duchesse Kirah du Breuil, nous prendrions fait et cause pour eux.
Sachez que si un conflit vous opposez à un tiers, lors de ce mandat, et autre que les deux sus-cités, nous prendrions fait et cause pour vous.

En vous souhaitant un mandat prospère et apaisé,
Mes respects

Cyrielle d'Arduilet.

La comtesse sourit à Duncan, et l'écouta prêter son allégeance. Elle regarda son geste fort lorsqu'il posa son épée entre eux et lorsqu'il la regarda, elle lui répondit d'une voix chaleureuse et amicale.

Duncan de Claireambault, je vous promets ma protection pour vos terres et votre famille ainsi que la justice et l'assistance. Vous avez de nombreuses fois prouvé votre dévouement pour votre comté et je ne doute pas que vous continuerez ainsi. Je vous remercie aux nom des Flandres pour votre travail, votre soutient et vos sages conseils qui m'ont souvent éclairés.

Prenant l'épée, elle la tendit vers Duncan.

Je suis heureuse et honorée que vous veniez aussi ici comme soldat, puisse le très haut vous protéger vous et vos hommes dans les devoirs qui sont vôtres.
Puisse t il protéger l'armée d'hommes et de femmes qui comme vous se battent pour des valeurs justes et louables.

Elle rendit son épée à Duncan et le laissa retourner à sa place.

Xiang s'avança et prêta son allégeance, la Comtesse était intérieurement irritée d'une telle hypocrisie. Oui, elle respectait bel et bien le protocole mais ses paroles n'avaient aucun note de sincérité.

Elle lui répondit froidement en la regardant à peine.

Bien, au moins vous connaissez les règles d'usage.
Mais ne faites point de promesse que vous ne saurez tenir, car vous ne m'aidez en rien depuis le début de mon règne, vous ne me conseillez pas et ne me respectez pas.

Puisse Aristote faire que votre anoblissement adapte votre comportement en conséquence.

Elle lui fit signe de se relever et de retourner à sa place sachant parfaitement que ses mots seraient vu comme inhabituels dans une telle cérémonie, mais la Rousse était sereine sachant qu'elle ne s'était pas forcer à faire preuve de mensonge juste pour respecter les règles de bienséance.

Un messager portant les couleurs des terres de Loos se présenta en salle des allégeances avec une lettre scellée pour la comtesse de Flandres. Le courrier disait ceci:

Citation :

Etant retenu pour affaires personnelles et n'ayant pas l'occasion de me désister, je me permet de vous envoyer ce courrier pour renouveler mon allégeance aux Flandres.
J'espère ne pas vous offenser par ce geste et je souhaite que vous sachiez que ce n'est en rien lié à nos différents.

Cela étant dit, nous pouvons commencer...

Moi, Whitechief, Baron de Loos, prête de nouveau allégeance aux Flandres ainsi qu'à son représentant. Je promet l'Obsequium, le Consilium et l'Auxilium à Sheilla, comtesse de Flandres.
Qu'il soit su que rien n'entachera mon amour pour mes terres flamandes.

Fait le 30 ème jour du mois d'octobre 1457 à Ghent

Elle soupira une nouvelle fois...jamais la route depuis Hazebrouck ne lui avait paru si longue...et rien à l'horizon qui puisse ravir le regard...

D'une main ferme, elle ramena ses jupes par devant elle et aidée de sa dame d'atours mis pied à terre. Elle pris une longue respiration et son regard erra sur le fronton du chateau de Bruges. Rien n'avait changé et rien ne changerait sûrement...

Sa Dame annonça, à voix basse au Chambellan, sa qualité et une fois qu'il eu crié haut et fort sa litanie, elle s'avança dans un froufrou soyeux par devant le trône comtal.

Elle s'éclairci la voix, hésita un moment à poser le genou à terre, mais se souvint de son âge et préfera éviter de se retrouver bloquée en facheuse posture.

Elle fixa longuement la jeune comtesse et d'une voix plus claire que celle à laquelle on aurait pu s'attendre déclama :

Moi, Mormynette de Saint-Ange, Comtesse de Hazebrouck par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange, Baronne de Wattrelos par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange , Baronne de Courtrai, Dame de Zoutenaaie par la grâce de mon époux Charles de Saint-Ange, Dame d'Irchonweltz.

Jure en mon nom comme en celui de mon époux de toujours servir les Flandres, si chères à notre coeur et que vous représentez, de vous conseiller en toutes choses si, vous en émettiez le souhait et de vous protéger vous, comme ce Comté de notre épée si le besoin devait en être.

Nous vous assurons également par là, de notre fidélité.

Puissiez vous trouver dans l'obsequium, l'auxilium et le consilium, le conseil, le soutien et la fidélité qui vous seront nécessaires pour mener à bien votre mandat et espérons que vous voudrez bien nous accorder protection et justice pour nous, nos enfants, terres et gens.

Les mots usuels prononcés, elle gratifia la Comtesse d'un sourire espérant qu'elle trouve en celui-ci la chaleur qui semblait manquer en cet instant à la cérémonie.

Phillau aurait aimé être là en personne, mais blessé il était retenu à Compiègne.

Citation :

Par la présente, nous,

Phillau d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres, déclarons reconnaître sa grandeur Sheilla comme représentent du pouvoir de nostre bon Roy Lévan le troisième de Normandie sur les terres de Flandres.

Nous lui promettons l'obséqium, l'auxilium et le consilium dès lors qu'il dirigera les bonnes terres de Flandres dans la voie de la grandeur dans le respect de l'autorité de nostre Roy et dans la Foy de nostre Seigneur,

Nous jurons de mettre notre épée au service de sa volonté et sommes prêt à donner notre vie à sa demande.

Nous apposons nostre nom pour sceller ces paroles,


Faict en ce jour du XXX octobre de l'an de grasce mil quatre cent cinquante sept, sous le règne de Lévan le troisième.

La comtesse écouta Mormynette en souriant, elle se leva ensuite et lui fit une accolade chaleureuse pour sceller son allégeance.

Elle lui répondit.

Je vous promets protection pour vos terres et votre famille, ainsi que justice et assistance tant que durera mon règne.

Puisse le Très Haut vous protéger et vous guider.

Une fois cette allégeance finit, elle se leva et salua les personnes présentes, la fin de la cérémonie approchée et elle commençait à être fatiguée de cette journée et avait hâte d'aller se détendre un peu.

Citation :

[HRP]je pense que tout le monde a eu le temps de venir faire allégeance, donc on peut finir cette cérémonie.[/HRP]

Remerciait la Comtesse d'une gracieuse révérence lorsque son attention fut attirée par la lecture de l'allégeance de son cousin Phillau... Elle se mordit les lèvres pour ne pas rire et s'imagina son cousin aux prises avec une fièvre de cheval sur son lit de compiègnes...Après tout il n'y a que la fièvre qui donne le délire n'est ce pas...

La comtesse sourit amicalement à Duncan et lui répondit.

N'ayez crainte, vu le drame qui touche votre famille, je pense que vous devriez aller près d'eux.
Oubliez donc ce protocole et soyez en paix en ce qui concerne l'allégeance de votre père.

Elle lui fit une chaleureuse accolade et lui dit à voix basse.

Toutes mes condoléances cher ami, si vous avez besoin de quoi que ce soit sachez que je suis là.

Puis se reculant elle lui sourit tristement.

Prenez soin de vous et des vôtres, le reste n'a que peu d'importance.

Le temps de clore la cérémonie approchait en effet, la Malemort s'avance vers la Comtesse...

Afant que d'en finir, je propose que nous procédions aux deux octrois de seigneuries en attente depuis quelques mois... Si Messires Ciply et Alinéaire veulent bien s'avancer... et faire allégeance avant de recevoir leur patente...

Si Messires Ciply et Alinéaire veulent bien s'avancer... et faire allégeance avant de recevoir leur patente...

La jeune fille haussa un sourcil, puis l'autre. Puis, toussota. Elle se tourna vers un voisin et demanda :

C'est qui Ciply ?

Ah oui... pardon... c'est pas Ciply, c'est Xian apparemment... Y a-t-il un ou une Xian dans la salle ? Oui ? Non ? Peut être ?

Ascalon était de côté pour regarder s’avancer celle qui avait remplis les caves du Castel de Bruges de fer et autres marchandises afin d’effectuer de brillants échanges. Restant là, les bras croisés, il entendit dans l’assemblé un "c’est où beurkkkk" et pour réponse il entendit un "Bergues, ch'est le Noooooord" , il ne savait qui parlait, mais il resta stupéfait devant tant d’ignorance, si la cité de Bergues se situait au Nord, toutes les villes des Flandres seraient au Nord, même plus des 3/4 du Comté serait même terres septentrionales. Il pensa que les vieilles cartographies flamandes n’étaient que peu consultées. Puis il entendit une voie fluette répondre "Entre Hyères et Amiens", il se dit alors que certains avaient quelques connaissances sur le Comté et cela le réjouit.

Puis, il vit sourire et entendit le sire Duncan.

Et bien, maintenant on récompense les absents notoires et ceux qui ne font que leur travail...C'est tout le conseil qui aurait dû être anoblie dans ce cas.

Il se retourna pour le regarder, comment lui pouvait-il prononcer de tels mots ? Lui, celui qui avait été anobli pour on ne sait quelle raison, sûrement le fait d’être le fils du Comte en titre, anobli par son père, bel exploit, voilà son seul exploit au moment où il avait reçu son fief, car ce n’est pas durant sa piètre carrière de CAC, durant laquelle les Flandres ont connu la fermeture de plusieurs mines qu’il pouvait recevoir récompense. Ascalon regarda cet incompétent notoire s’avancer, il resta stoïque quand celui-ci prêta allégeance, toujours les bras croisés attendant la fin de la cérémonie.

Sans déconner, anoblir ces deux crétins, c'est vraiment le summum de l'aberration!

Il y a toujours un peu de copignage : logique, entre deux éléments compétents, on choisit en général celui avec lequel on a le plus d'affinités.

Mais choisir, parmi 12 conseillers dynamiques, les 2 énergumènes les plus critiqués, les plus absents, les moins impliqués, c'est clairement se foutre de la tourloupidou de notre Noblesse! C'est juste une récompense politicarde : un petit cadeau de consolation pour les deux idiots qui ont fait l'erreur de suivre un Ascalon qui les a menés jusqu'à une voie sans issue - grillés politiquement- où plus aucun parti ne veut d'eux...

L'Hérauderie devrait voir clair.

Aprés un moment de silence (oups), la Maréchal donne lecture des patentes des deux nouveaux seigneurs...

Citation :

A tous présent et advenir salut.

Nous, Nebisa de Malemort, dicte « Marche », Héraut du Limousin et de la Marche,Maréchal d'Armes Royale en charge des Flandres après consultation des édicts de l'Hérauderie de France, validons et contresignons les procédures d'anoblissement proposée par le comte Ascalon .


• Dame xiangying est élevé au titre de Dame de Ciply et portera :
  
  D'argent aux trois lions de sable armés, couronnés et lampassés d'azur
  
  
  
  
  
  
  Afin d'attester de la conformité de nos mots, nous imposons de nostre mains nostre scel et cachetons ce jour la présente déclaration rédigée en la Chapelle Sainct Antoyne le 29 éme jour de Octobre 1457 sous le glorieux régne du Roy Levan.
  
  
  
  
  

[/quote]

[quote="nebisa"]

Citation :

A tous présent et advenir salut.

Nous, Nebisa de Malemort, dicte « Marche », Héraut du Limousin et de la Marche,Maréchal d'Armes Royale en charge des Flandres après consultation des édicts de l'Hérauderie de France, validons et contresignons les procédures d'anoblissement proposée par le comte Ascalon .


• Messire Alinéaire est élevé au titre de Seigneur d'Espierres et portera :
  
  De sable aux trois rochers d'argent posés en pal
  
  
  
  
  
  
  Afin d'attester de la conformité de nos mots, nous imposons de nostre mains nostre scel et cachetons ce jour la présente déclaration rédigée en la Chapelle Sainct Antoyne le 29 éme jour de Octobre 1457 sous le glorieux régne du Roy Levan.
  
  
  
  
  

Puis, à la grossiére personne ayant troublé la cérémonie...

La Hérauderie n'a pas de probléme de clairvoyance, l'octroi de seigneuries n'est pas soumis à son vote mais au souhait d'un Comte régnant.